Rapport: La réalisation des objectifs de santé cardiovasculaire se traduirait
par des économies substantielles pour le Canada
Dans ce rapport, intitulé La Stratégie canadienne de santé cardiovasculaire : Facteurs de risque et répercussions sur les coûts futurs, les auteurs évaluent l'incidence que pourrait avoir sur les dépenses futures de santé la réalisation, par le
"D'ici 2020, la diminution du taux de prévalence des facteurs de risque contribuera à faire baisser de 452 000 le nombre de cas de cardiopathies ischémiques et de 150 000 le nombre de cas de maladies cérébrovasculaires, explique Louis Thériault, auteur du rapport pour le Conference Board. Le fardeau des coûts associés à ces maladies diminuera considérablement, ce qui se traduira par des économies pour le système de santé, les gouvernements et l'économie canadienne."
Ces économies atteignent en moyenne cinq milliards de dollars de 2005 à 2020, mais grimpent jusqu'à 10 milliards de dollars par année selon le scénario proposé dans le Plan d'action.
Le Comité directeur de la SCSC-PA a demandé au Conference Board d'établir une prévision à l'échelle nationale du fardeau des coûts tant directs (médicaments, hôpitaux, médecins) qu'indirects (mortalité, invalidité à long et à court termes, coûts budgétaires), associés aux maladies cardiovasculaires et aux accidents vasculaires cérébraux au
En 2005, les coûts directs et indirects des maladies cardiovasculaires ont été estimés à 20,9 milliards de dollars. D'ici 2020, on s'attend à ce que les coûts totaux atteignent, selon nos estimations, 28,3 milliards de dollars (en dollars constants de 2008).
"Les maladies cardiovasculaires représentent la principale cause des décès et des admissions à l'hôpital au
Le Conference Board a élaboré deux scénarios : un scénario de "maintien du statu quo", caractérisé par des objectifs prudents en matière de prévalence des facteurs de risque, et un scénario SCSC-PA, qui reflète les objectifs du Plan d'action relatifs aux facteurs de risque modifiables.
Les cinq objectifs de la SCSC-PA se rapportant aux facteurs de risque dont nous avons tenu compte dans notre analyse sont les suivants :
D'ici 2020 : - Diminuer de 32 p. 100 la prévalence de l'hypertension chez les Canadiens adultes de 18 à 74 ans (de 22 p. 100 en 1992 à 15 p. 100); - Collaborer avec d'autres instances pour réduire le taux général de tabagisme de 25 p. 100. Atteindre, d'ici 2015, les objectifs suivants en collaborant avec ceux qui les ont fixés : - Augmenter de 20 p. 100 la proportion des enfants et des adultes canadiens qui mangent au moins cinq portions de légumes et de fruits par jour; - Augmenter de 20 p. 100 la proportion des enfants et des adultes canadiens qui sont physiquement actifs; - Diminuer de 20 p. 100 le taux des adultes canadiens qui souffrent d'embonpoint ou d'obésité.
L'atteinte de ces cinq objectifs entraînerait une baisse de 24 p. 100 du taux de prévalence des cardiopathies ischémiques et de près de 35 p. 100 dans le cas des maladies cérébrovasculaires.
"Le Conference Board du
"Chaque jour, les cardiologues voient à quel point le fait de soigner des patients atteints de cardiopathie - et qui en meurent - a des répercussions incalculables sur les vies humaines, ajoute le Dr
Le rapport est accessible au grand public à partir de la bibliothèque électronique du Conference Board à l'adresse www.e-library.ca.
Renseignements: Brent Dowdall, Relations avec les médias, Le Conference Board du Canada, Tél.: (613) 526-3090, poste 448, Courriel: [email protected]; Eileen Melnick McCarthy, Directrice des communications, Fondation des maladies du cœur du Canada, Tél.: (613) 569-4361, poste 318, cellulaire: (613) 852-0423, Courriel: [email protected]; Louise Marcus, Directrice, Politique de la santé et défense des intérêts, Société canadienne de cardiologie, Tél.: (613) 569-3407, poste 412, Courriel: [email protected]
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