- Explorez l'extraordinaire carrière de Rembrandt dans le contexte du marché animé de l'art d'Amsterdam, à travers un dialogue entre ses peintures, dessins et estampes et les œuvres exceptionnelles de 20 autres artistes qui étaient ses amis, ses disciples et ses rivaux.
- Admirez des œuvres qui n'ont jamais été montrées au Canada, notamment L'Aveuglement de Samson, du Städel Museum de Francfort.
- Une exposition en première mondiale qui présente Rembrandt à travers une multitude de voix et de perspectives non occidentales.
- Une sélection d'œuvres d'artistes contemporains et Autochtones de premier plan, dont les œuvres entrent en dialogue avec les histoires mondiales du colonialisme et du commerce qui ont marqué l'époque de Rembrandt.
OTTAWA, ON, le 15 juill. 2021 /CNW/ - Rembrandt van Rijn (1606-1669), l'un des artistes les plus célèbres de la tradition européenne, possédait de multiples talents : peintre, dessinateur et graveur. Connu pour l'authenticité émotionnelle et le caractère réaliste de ses œuvres, Rembrandt a créé un art largement accessible et engageant. Le Musée des beaux-arts du Canada (MBAC) présente, du 16 juillet au 6 septembre 2021 Rembrandt à Amsterdam. Créativité et concurrence, une exposition majeure qui retrace l'évolution de Rembrandt au cours des décennies centrales transformatrices de sa carrière, de son déménagement en 1632 de la ville de Leyde à Amsterdam.
L'exposition, organisée par le Musée des beaux-arts du Canada et le Städel Museum de Francfort, présente plus de 120 œuvres provenant de plus de 30 collections et musées prestigieux d'Amérique du Nord et d'Europe, dont le Museo Nacional del Prado, Madrid (Espagne), le Museum of Fine Arts, Houston (États-Unis), le Rijksmuseum, Amsterdam (Pays-Bas), la National Gallery, Londres (Royaume-Uni) et les National Galleries Scotland, Édimbourg (Écosse). Elle fait dialoguer les peintures, les dessins et les estampes de Rembrandt avec les œuvres exceptionnelles de 20 autres artistes qui étaient ses amis, ses disciples et ses rivaux à Amsterdam, dont Nicolaes Maes, Govert Flinck, Bartholomeus van der Helst, Jan Lievens et Nicolaes Eliasz. Pickenoy.
« Nous sommes très heureux de présenter cette remarquable exposition au public canadien », a déclaré la directrice générale du MBAC, Sasha Suda, Ph. D. « Rembrandt à Amsterdam. Créativité et concurrence est l'occasion de faire découvrir aux Canadiens un artiste de renommée mondiale et son milieu : le marché de l'art dans la République néerlandaise. Tout en s'appuyant sur l'excellente réputation du MBAC en matière d'exposition d'art européen historique, cette exposition et sa programmation connexe reconnaissent que les musées d'aujourd'hui, peut-être surtout en Amérique du Nord, doivent reconnaître le contexte plus large du colonialisme. Cela favorise l'inclusion et enrichit l'expérience de nos visiteurs. »
« Rembrandt a traité un éventail remarquable de types de sujets à une époque où de nombreux artistes néerlandais choisissaient de se spécialiser », a expliqué Stephanie S. Dickey, Ph. D., conservatrice invitée du MBAC, titulaire de la chaire Bader d'art baroque nordique à l'Université Queen's et sommité internationalement reconnue sur Rembrandt et l'art néerlandais du XVIIe siècle, qui a présenté le projet au MBAC. « Rembrandt était un professeur et un mentor prolifique qui a développé une marque qui allait bien au-delà de ses propres œuvres », a-t-elle ajouté. « L'histoire de sa vie est également fascinante, marquée par des triomphes et des tragédies. Amsterdam était un milieu inspirant et dynamique dans lequel des dizaines d'artistes talentueux se disputaient l'attention des consommateurs urbains. L'exposition jette un nouvel éclairage sur l'art de Rembrandt et de son cercle en tant que produit de cet environnement créatif unique. »
L'exposition présente une riche variété de peintures, dessins et estampes qui traitent de sujets allant du mythe et de l'histoire aux paysages, portraits et scènes de la vie quotidienne. On y trouve des chefs-d'œuvre de renommée internationale qui n'ont jamais été exposés au Canada.
La première salle offre aux visiteurs une introduction à la culture et au commerce néerlandais à l'époque de Rembrandt, puis mène à des sections consacrées aux représentations de la vie quotidienne, au portrait, aux sujets historiques et aux paysages, avec une section spéciale sur Rembrandt en tant que graveur. Une dernière section, intitulée Au-delà de la beauté, réunit l'Héroïne de l'Ancien Testament de la collection nationale du MBAC et certaines des images les plus intrigantes de Rembrandt représentant des personnages féminins de l'histoire et des mythes.
Parmi les œuvres clés de Rembrandt présentées dans l'exposition, l'on retrouve L'aveuglement de Samson (1636, Städel Museum, Francfort), Paysage avec pont de pierre (vers 1638, Rijksmuseum, Amsterdam), Judith au banquet d'Holopherne (1634, Madrid, Prado) et Portrait d'Andries de Graeff (1639, Gemäldegalerie, Kassel). L'exposition attire l'attention sur l'Héroïne de l'Ancien Testament du MBAC, peinte par Rembrandt en 1632/33, et sur la remarquable collection de estampes de Rembrandt du Musée.
Rembrandt à Amsterdam. Créativité et concurrence sera présentée au Städel Museum, à Francfort-sur-le-Main, en Allemagne, à l'automne 2021.
Une approche muséale innovante pour la présentation à Ottawa
En accord avec l'engagement renouvelé du Musée des beaux-arts du Canada envers la diversité et les communautés, les cultures et l'histoire autochtones, Rembrandt à Amsterdam. Créativité et concurrence offre l'occasion de faire progresser la compréhension de la tradition européenne par une approche nouvelle et plus inclusive.
L'exposition était en préparation depuis plus de quatre ans lorsque Kitty Scott, conservatrice en chef et directrice adjointe du Musée des beaux-arts du Canada, et Isabelle Corriveau, directrice des expositions et du rayonnement, ont réuni les équipes du Musée chargées de l'art autochtone, de l'art contemporain et de l'éducation et des programmes publics pour travailler avec Mme Dickey et réfléchir à la façon de relier l'époque de Rembrandt aux préoccupations actuelles. Cette approche a conduit à l'inclusion d'œuvres de la collection nationale réalisées par des artistes Autochtones et Noirs contemporains, ainsi qu'à l'invitation de trois auteurs invités -- Joana Joachim, Ph. D., historienne de l'art afroféministe, Gerald McMaster, Ph. D., directeur du Centre Wapatah pour le savoir visuel autochtone de l'Université de l'École d'art et de design de l'Ontario, et Rick Hill, artiste Tuscarora, écrivain et curateur -- à contribuer des textes présentant leur point de vue sur le projet colonial de la République néerlandaise et ses effets sur les Noirs et les Autochtones d'hier et d'aujourd'hui. Leurs éclairages jalonnent le parcours de l'exposition.
Les années 1600 ont été une période de bouleversements religieux et politiques, de migrations, de guerres, de pestes et de tensions raciales. Le commerce mondial et le colonialisme des Hollandais et d'autres Européens ont apporté richesse et biens étrangers aux marchés européens, mais aussi beaucoup de souffrances aux populations noires et autochtones d'Afrique, d'Asie et des Amériques, qui ont été exploitées, réduites en esclavage ou frappées par la maladie.
Les premiers colons néerlandais sont arrivés en Amérique du Nord alors que Rembrandt était enfant. En 1613, un traité de coopération pacifique entre le peuple Haudenosaunee (confédération de nations iroquoiennes) et les Hollandais a été commémoré par la ceinture Wampum à deux rangs. Constitué de perles de coquillages cylindriques blanches et violettes, cet artefact historique en est venu à symboliser un accord de coexistence pacifique entre les sociétés autochtones et les colons.
En entrant dans l'exposition, les visiteurs traverseront Maison longue de l'avenir, 2019, une sculpture en aluminium lumineuse entourée d'une ceinture wampum à cinq rangs de l'artiste Skawennati (Kanien'keha : ka et Italo-Canadienne, vit et travaille à Tiohtia : ke [Montréal]). Une réplique de la ceinture wampum à deux rangs, 1992, du chef Cayuga Jacob Ezra Thomas (1922-1998) prêtée par le Woodland Cultural Centre of Six Nations of the Grand River, Ontario.
« Les visiteurs seront fascinés de savoir qu'il existe un traité vieux de plus de 400 ans qui a été échangé entre les Kanyen'kehaka (Mohawk) et les Hollandais ici sur l'île de la Tortue (Amérique du Nord), alors que le projet colonial et la traite des esclaves des Hollandais avaient un impact sur de nombreuses parties du globe », a souligné le conservateur principal de l'art autochtone fonds Audain du MBAC, Greg A. Hill, Kanyen'kehaka et colon français. « L'inclusion de la ceinture wampum à deux rangs inscrit l'exposition dans un contexte nord-américain. Nous nous appuyons sur ce contexte en ajoutant des œuvres sélectionnées de la collection nationale réalisées par des artistes autochtones. Cela fait vraiment ressortir l'idée qu'un document historique -- la ceinture wampum -- et les principes qu'il contient sont toujours pertinents aujourd'hui. Le wampum à deux rangs continue d'être défendu par les Haudenosaunee (Iroquois) et apparaît dans les œuvres d'artistes autochtones contemporains. Le fait de les réunir et de les faire interpréter par notre auteur invité Rick Hill, spécialiste des ceintures wampum, donne vraiment vie à ce lien permanent ».
La peinture Le triomphe de Miss Chief, 2007, de Kent Monkman (Cri des marais, vit et travaille à Toronto); deux œuvres perlées de Ruth Cuthand (Crie, vit et travaille à Saskatoon), Smallpox [La variole], 2011, et Pneumonia [La pneumonie], 2013; l'installation vidéo en direct rang sombre, 2010, de Greg Staats (Skarù:ręˀ/Kanien'kehá : ka, vit et travaille à Toronto); et un dessin intitulé De 1848 à nos jours / coupe de bateau négrier, 2006-2018, de l'artiste canadien d'origine congolaise Moridja Kitenge Banza (vit et travaille à Montréal), comptent parmi les œuvres d'artistes contemporains Autochtones et Noirs intégrées dans l'exposition.
« L'œuvre de Banza ne pourrait pas mieux correspondre à notre objectif d'offrir des perspectives nouvelles et diverses sur la tradition européenne. Formé à l'Académie des Beaux-Arts de Kinshasa, où les modèles occidentaux -- y compris l'étude approfondie de Rembrandt -- ont prévalu, Banza explore les réalités politiques, sociales et culturelles de tous les endroits où il a vécu : de l'Afrique et de l'Europe à l'Amérique du Nord en passant par le Canada. Son motif de la cuillère à café évoque les biens et les ressources extraits du Sud pour être commercialisés sur les marchés occidentaux depuis l'époque de Rembrandt. La traite transatlantique des esclaves, déjà en cours entre l'Europe et ses colonies au moment de la rencontre entre les Hollandais et les Haudenosaunee de ce côté-ci de l'Atlantique, est étroitement liée à ces histoires », a déclaré Jonathan Shaughnessy, directeur des initiatives en conservation du MBAC.
Le Musée des beaux-arts du Canada remercie ses commanditaires
Rembrandt à Amsterdam. Créativité et concurrence a été organisée par le Musée des beaux-arts du Canada, Ottawa, et le Städel Museum, Francfort-sur-le-Main. Le Musée des beaux-arts du Canada tient à remercier Bader Philanthropies Inc. pour son généreux soutien à l'exposition Rembrandt à Amsterdam, ainsi que PACART et Touchstone Exploration, Inc. pour leur parrainage. L'exposition a reçu l'appui du gouvernement du Canada et est honorée par le patronage de Sa Majesté le Roi des Pays-Bas et du Bureau du Gouverneur général du Canada. Parmi les fiers partenaires figurent l'ambassade du Royaume des Pays-Bas au Canada et le Festival canadien des tulipes.
Commissaires de l'exposition
L'exposition Rembrandt à Amsterdam. Créativité et concurrence a été conçue par Stephanie S. Dickey, Ph. D., conservatrice invitée du Musée des beaux-arts du Canada, professeure d'histoire de l'art et titulaire de la chaire Bader en art baroque nordique à l'Université Queen's de Kingston, et autorité internationale en matière de Rembrandt et d'art néerlandais du XVIIe siècle, et Jochen Sander, Ph. D., vice-directeur du Städel Museum et professeur d'histoire de l'art à la Goethe-Universität de Francfort-sur-le-Main, en Allemagne. La conservatrice principale des estampes du MBAC, Sonia Del Re, Ph. D., la conservatrice principale intérimaire des estampes du MBAC, Erika Dolphin, Ph. D., et l'adjointe à la conservation des dessins et estampes, Kirsten Appleyard, ont collaboré à la présentation à Ottawa.
Les installations d'art autochtone et d'art contemporain présentées dans Rembrandt à Amsterdam sont organisées par Greg A. Hill, conservateur principal fonds Audain de l'art autochtone, et Jonathan Shaughnessy, directeur des initiatives en conservation, tous deux au Musée des beaux-arts du Canada.
Catalogue
Rembrandt à Amsterdam. Créativité et concurrence est accompagnée d'un catalogue érudit richement illustré, édité par Stephanie Dickey et Jochen Sander, publié par le Musée des beaux-arts du Canada et distribué par Yale University Press. Le catalogue contient des essais sur Rembrandt et le marché de l'art d'Amsterdam rédigés par les commissaires de l'exposition et d'autres experts internationaux de l'art néerlandais du XVIIe siècle. En vente au prix de 35 $ CA plus taxes à la Boutique du MBAC ou en ligne à achatsMBAC.ca.
Digitorial®
Le Musée des beaux-arts du Canada a collaboré avec le Städel Museum à la création du Digitorial® de l'exposition Rembrandt à Amsterdam. Créativité et concurrence, où les amateurs d'art peuvent se plonger virtuellement dans le monde de Rembrandt et découvrir ce qu'était la vie d'un artiste aux Pays-Bas dans les années 1600. En ligne.
Série de conférences Rembrandt
Cette série de conférences vise à élargir la conversation autour de l'exposition Rembrandt à Amsterdam. Créativité et concurrence. Parmi les conférences données par les commissaires de l'exposition et des chercheurs, on retrouve : Rembrandt à Ottawa : Nouveau contexte, nouvelles perspectives, et Wâpahtowin. Un regard autochtone de l'autre. En ligne.
Articles
Le Magazine MBAC en ligne présente une série d'articles qui enrichiront ou prépareront la visite de l'exposition, dont Rembrandt et Amsterdam. Vie et travail dans une ville de commerce mondial, de Stéphanie Dickey et Lire Rembrandt : une perspective Autochtone, de Gerald McMaster.
Billets
Les billets horodatés pour Rembrandt à Amsterdam. Créativité et concurrence peuvent être achetés en ligne. Ils sont valables pour une date et une heure précises, en fonction des disponibilités, et sont émis jusqu'à 90 minutes avant la fermeture. Les billets peuvent être commandés par téléphone au 613-998-8888 ou sans frais au 1-888-541-8888.
Les Membres peuvent réserver leurs billets gratuits ici.
Les billets sont également en vente sur place à la billetterie du Musée située dans le Grand Hall Banque Scotia.
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SOURCE Musée des beaux-arts du Canada
Josée-Britanie Mallet, Agente principale, Relations publiques et médiatiques, Musée des beaux-arts du Canada, [email protected]; Denise Siele, Gestionnaire principale, Communications, Musée des beaux-arts du Canada, [email protected]
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