Santé Canada approuve Lynparza en tant que traitement adjuvant du cancer du sein précoce à haut risque HER2 négatif exprimant une mutation germinale d'un gène BRCA English
Le premier et le seul médicament approuvé ciblant les mutations germinales des gènes BRCA en présence d'un cancer du sein précoce à haut risque
MISSISSAUGA, ON, le 11 août 2022 /CNW/ - Santé Canada a émis un Avis de conformité avec conditions (AC-C) pour Lynparza® (olaparib) dans le traitement adjuvant des personnes adultes atteintes d'un cancer du sein précoce à haut risque HER2 négatif (absence de récepteurs 2 du facteur de croissance épidermique humain) avec une mutation germinale délétère ou présumée délétère d'un gène BRCA (mgBRCA) qui ont déjà reçu une chimiothérapie néoadjuvante ou adjuvante1. La présence d'une mutation germinale d'un gène BRCA doit être confirmée avant de commencer le traitement par Lynparza1.
Cette approbation a été accordée en vertu du processus d'examen accéléré de Santé Canada, à la lumière des résultats de l'étude de phase III OlympiA1 présentés à l'occasion de l'édition 2021 du congrès annuel de l'American Society of Clinical Oncology et parus dans The New England Journal of Medicine. L'étude OlympiA a mis en évidence une réduction de 42 % du risque de récurrence invasive, de cancer secondaire et de décès, comparativement à un placebo (d'après un rapport de risques instantanés [RRI] de 0,58; intervalle de confiance [IC] à 95 % : de 0,41 à 0,82; p < 0,0001)1.
« L'approbation de Lynparza marque une étape importante pour les patientes atteintes d'un cancer du sein précoce à risque élevé HER2 négatif qui exprime une mutation germinale d'un gène BRCA, des patientes souvent confrontées à une forme plus agressive de cancer, dans la mesure où ce traitement leur offre une option qui peut être utilisée à un stade précoce de la maladie, explique le Dr Jamil Asselah, oncologue médical au Centre universitaire de santé McGill. L'analyse des gènes BRCA nous permet aujourd'hui de savoir quelles patientes pourraient tirer des bienfaits de ce traitement ciblé. »
Selon les estimations, 94 % des cancers du sein sont décelés à un stade précoce au Canada2. Malgré les progrès réalisés dans le traitement du cancer du sein au stade précoce, jusqu'à 30 % des patientes présentant des caractéristiques cliniques/pathologiques à risque élevé connaissent une récurrence dans les quelques années qui suivent3. Ce risque est particulièrement élevé chez les patientes porteuses de mutations des gènes BRCA, plus susceptibles de recevoir le diagnostic à un âge plus précoce que celles qui ne sont pas porteuses de ces mutations2.
« Nous sommes très heureux que ce nouveau traitement soit désormais approuvé au Canada pour les femmes atteintes d'un cancer du sein précoce à risque élevé », déclare Karine Iseult Ippersiel, présidente-directrice générale de la Fondation cancer du sein du Québec. Vivre avec une forme à risque élevé de cancer du sein génère un fort sentiment de crainte et d'incertitude quant à l'avenir, et les avancées comme celle‑ci sont synonymes d'espoir pour les femmes concernées et leur famille, partout au Québec. »
OlympiA est une étude multicentrique de phase III, à double insu, contrôlée par placebo, menée pour évaluer l'efficacité et l'innocuité de Lynparza comme traitement adjuvant chez des personnes atteintes d'un cancer du sein précoce à risque élevé HER2 négatif exprimant une mutation germinale d'un gène BRCA (mgBRCA), qui ont terminé un traitement local définitif ainsi qu'une chimiothérapie néoadjuvante ou adjuvante1. Le principal critère d'évaluation de l'étude était la survie sans maladie invasive (SSMI); les critères d'évaluation secondaires clés comprenaient la survie sans maladie distale (SSMD) et la survie globale (SG)1.
Les résultats relatifs aux critères d'évaluation secondaires clés indiquent une amélioration sur le plan de la SSMD dans la population en intention de traiter (ITT). Lynparza a réduit le risque de récurrence de la maladie distale ou de décès de 43 % (d'après un RRI de 0,57; IC à 99,5 % : de 0,39 à 0,83; p < 0,001)1. Les données provisoires relatives à la SG (maturité : 8 %; date limite de collecte des données : 27 mars 2020) n'ont pas atteint la signification statistique1.
Le profil d'innocuité et de tolérabilité de Lynparza dans le cadre de cette étude correspond à celui observé lors des études cliniques antérieures1.
BRCA1 et BRCA2 sont des gènes humains qui produisent des protéines ayant pour fonction de réparer l'ADN endommagé et jouant un rôle important dans le maintien de la stabilité génétique des cellules4.
Lorsque l'un ou l'autre de ces gènes subit une mutation ou une altération qui l'empêche de produire des protéines ou qui empêche les protéines produites de bien fonctionner, l'ADN endommagé ne peut être réparé correctement et les cellules deviennent instables. Celles‑ci sont alors plus susceptibles de connaître d'autres altérations génétiques pouvant entraîner un cancer et confèrent leur sensibilité aux inhibiteurs de la PARP, dont Lynparza5.
Lynparza a été le premier inhibiteur (de la PARP) à administration orale approuvé au Canada. Il cible les cellules/tumeurs présentant un déficit de recombinaison homologue (DRH), par exemple les mutations des gènes BRCA1 et BRCA2, et exploite le principe de l'activation en réaction aux altérations de l'ADN tumoral pour tuer les cellules cancéreuses de manière sélective1. Lynparza est le seul inhibiteur de la PARP actuellement approuvé au Canada pour traiter plusieurs types de cancer, soit le cancer du sein, le cancer de l'ovaire, le cancer du pancréas et le cancer de la prostate.
Lynparza a reçu l'autorisation de mise en marché avec conditions pour le traitement adjuvant des personnes adultes atteintes d'un cancer du sein précoce à haut risque HER2 négatif avec une mutation germinale délétère ou présumée délétère d'un gène BRCA (mgBRCA) qui ont déjà reçu une chimiothérapie néoadjuvante ou adjuvante, dans l'attente des résultats d'études permettant de vérifier son bienfait clinique. Les patients doivent être avisés de la nature conditionnelle de l'autorisation accordée.
AstraZeneca est une société biopharmaceutique mondiale axée sur la science. Sa priorité est de découvrir, de mettre au point et de commercialiser des médicaments d'ordonnance dans les secteurs de l'oncologie et des maladies rares, ainsi que des produits biopharmaceutiques pour les maladies respiratoires et immunologiques et les maladies cardiovasculaires, rénales et métaboliques (MCRM). Au Canada, l'entreprise compte plus de 1 200 employés dans tout le pays, dont environ 700 à son siège social et à son centre de recherche clinique situés à Mississauga, en Ontario. Pour de plus amples renseignements, veuillez visiter le site Web de la société au www.astrazeneca.ca.
1 Monographie de Lynparza, 27 juillet 2022.
2 S, Masoud H, Weir HK, et al. Cancer in Canada: Stage at diagnosis. (1209-1367; version électronique).
3 Colleoni M, et al. Annual Hazard Rates of Recurrence for Breast Cancer During 24 Years of Follow-Up: Results From the International Breast Cancer Study Group Trials I to V. J Clin Oncol. 20 mars 2016; 34(9):927-935.
4 Réseau canadien du cancer du sein. Mutations des gènes BRCA. Disponible au : https://cancer.ca/fr/cancer-information/cancer-types/breast/risks#ci_brca_gene_mutations_10_185_04. Consulté le 12 juillet 2022.
5 Roy R, et al. BRCA1 and BRCA2: different roles in a common pathway of genome protection. Nat Rev Cancer. 2016;12(1):68-78.
SOURCE AstraZeneca Canada Inc.
PERSONNE‑RESSOURCE : Vanessa Principe, AstraZeneca Canada, Courriel : [email protected]
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