Septième édition de l'Ordre de la rose blanche - Polytechnique Montréal dévoile la récipiendaire : Willow Dew reçoit la bourse de 30 000 $ English
MONTRÉAL, le 2 déc. 2021 /CNW Telbec/ - Au terme d'une cérémonie qui s'est déroulée sous la présidence d'honneur de la ministre de l'Enseignement supérieur, madame Danielle McCann, la direction de Polytechnique Montréal remet aujourd'hui la septième bourse de l'Ordre de la rose blanche à Willow Dew. Diplômée du Programme coopératif en génie chimique de l'Université d'Alberta, la récipiendaire reçoit le montant de 30 000 $, accordé chaque année à une étudiante canadienne en génie qui choisit de poursuivre ses études en génie aux cycles supérieurs (maîtrise ou doctorat) dans l'établissement de son choix, au Canada ou ailleurs dans le monde. Cette bourse a aussi pour objectif de promouvoir des modèles féminins en génie et en sciences.
« Les jeunes femmes récipiendaires de l'Ordre de la rose blanche sont animées d'une passion hors du commun. Elles ont l'ambition de changer le monde. Willow fait partie de cette trempe de femmes qui ont la capacité et le talent d'imaginer des solutions novatrices et durables qui contribueront à l'avancement de notre société », soutient Gilles Savard, directeur général suppléant de Polytechnique Montréal. « Je suis convaincu que la carrière de Willow sera grande et prometteuse. Cet honneur est pleinement mérité et je tiens à l'en féliciter. Son leadership est une véritable inspiration pour la prochaine génération d'ingénieures. »
LA PLANÈTE À CŒUR
Willow est animée par sa passion et sa conviction que les bioproduits et les bioprocédés joueront un rôle crucial dans la transition énergétique et l'atténuation des répercussions des changements climatiques. Elle a choisi de poursuivre ses études de maîtrise en France, dans le domaine du génie biologique et chimique pour une bioéconomie durable (Bioceb), un programme conjoint de l'Université de Reims Champagne-Ardenne, de l'Université de technologie de Tallinn (Estonie) et de l'Université Aalto (Finlande).
Grâce au mentorat, à l'enseignement, aux conférences, au bénévolat et à la recherche, Willow a réussi à transmettre sa passion pour le génie à des étudiantes et à des femmes de son entourage. Elle a mené plusieurs initiatives afin d'intéresser les jeunes filles vers des carrières en science, technologie, ingénierie et mathématiques (STIM). Son esprit d'équipe et son engagement à défendre la place des personnes sous-représentées la distinguent et en ont fait un choix unanime auprès du jury pour devenir la lauréate 2021.
« C'est un honneur pour moi de recevoir la bourse de l'Ordre de la rose blanche, en mémoire des victimes du tragique féminicide de Polytechnique », témoigne Willow Dew. « Même après 32 ans, cette tragédie reste emblématique des obstacles auxquels se heurtent les femmes dans le domaine de l'ingénierie, encore aujourd'hui. En dépit de ces inégalités, j'encourage les jeunes femmes qui souhaitent devenir ingénieures à ne pas se laisser décourager par les pressions extérieures. Je les invite à nourrir leur passion et à avoir confiance en elles afin de saisir les occasions d'apprendre et de s'épanouir dans les différentes sphères de leur vie. Le soutien qu'elles peuvent apporter aux autres femmes, de même que le partage de leurs expériences, favorisent grandement l'inspiration et la collaboration entre ces femmes qui changent continuellement le visage de la profession d'ingénieur. ».
Willow trouve sa force dans l'expérience et la résilience de sa mère qui, alors étudiante en génie et bien qu'à distance, a ressenti l'onde de choc du drame survenu à Polytechnique en 1989. Elle s'appuie également sur la multidisciplinarité de son talent et de ses intérêts. En plus de jouer de la trompette et du violoncelle, Willow a enseigné pendant plusieurs années l'apprentissage de ces deux instruments ainsi que le ballet jazz. Elle s'est aussi impliquée auprès de l'organisme Francophonie Albertaine Plurielle (FRAP) qui vise à faciliter l'intégration des nouveaux immigrants au sein de leur communauté d'accueil.
VALORISER L'EXCELLENCE
Les roses blanches constituent le symbole des activités de commémoration de la tragédie du 6 décembre 1989, au cours de laquelle 14 jeunes femmes ont perdu la vie et plusieurs autres ont été blessées. Créé en 2014, l'Ordre de la rose blanche vise à rendre hommage aux victimes ainsi qu'aux personnes blessées, aux familles, au corps professoral, au personnel, aux étudiants et aux étudiantes qui se sont retrouvés au cœur du drame.
Nathalie Provost, blessée lors des événements du 6 décembre, est la marraine de cette bourse et Michèle Thibodeau-DeGuire, présidente honoraire du Conseil de Polytechnique et première femme à obtenir un diplôme en génie civil de Polytechnique en 1963, préside le comité de sélection pancanadien composé de recteurs et de doyens de sept universités canadiennes.
« Ces jeunes femmes qui, année après année, participent au concours de l'Ordre de la rose blanche sont exceptionnelles ; elles font partie du peloton de tête de leurs universités respectives. Elles sont certainement les leaders de demain, les futures agentes du changement, celles qui, par leur passion, leur investissement sans relâche, contribueront activement à rendre le monde meilleur », affirme Michèle Thibodeau-DeGuire, présidente du jury.
« L'Ordre de la rose blanche est le gardien de notre mémoire et maintient vivant le souvenir des femmes exceptionnelles qu'étaient mes compagnes de classe », témoigne Nathalie Provost. « Il m'apparaît plus qu'évident, avec les années qui passent, que les femmes ont définitivement leur place en génie. Et c'est justement cette place légitime et méritée que Willow prend avec assurance et conviction ; elle se réalise comme femme et comme citoyenne à part entière. Cette jeunesse m'inspire pour le futur de notre société. »
Les critères d'évaluation de la bourse de l'Ordre de la rose blanche reposent sur le dossier scolaire (30 %), les réalisations techniques (35 %) et les réalisations non techniques (35 %). Le comité de sélection, mis sur pied par Polytechnique Montréal, est composé des doyens et doyennes des facultés de génie de l'Université de Calgary, de l'Université Dalhousie, de l'Université McGill, de l'Université Queen's, de l'Université de Sherbrooke, de l'Université de Toronto et de l'Université de Victoria et est présidé par Michèle Thibodeau-DeGuire.
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À PROPOS DE POLYTECHNIQUE MONTRÉAL
Fondée en 1873, Polytechnique Montréal, université d'ingénierie, est l'une des plus importantes universités d'enseignement et de recherche en génie au Canada. Polytechnique Montréal est située sur le campus de l'Université de Montréal, plus grand complexe universitaire francophone en Amérique. Avec près de 55 000 diplômés, Polytechnique a formé au-delà de 22 % des ingénieurs en exercice membres de l'Ordre des ingénieurs du Québec (OIQ). Elle propose plus de 120 programmes de formation. Polytechnique compte 294 professeures et professeurs, et accueille 9 930 étudiantes et étudiants. Son budget annuel global s'élève à 275 millions de dollars, dont 105 millions de dollars sont consacrés à la recherche.
NOTES :
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- Site de l'Ordre de la rose blanche : polymtl.ca/ordreroseblanche/
SOURCE Polytechnique Montréal
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