MONTRÉAL, le 26 sept. 2013 /CNW Telbec/ - Réunis en assemblée générale, hier soir, les membres du Syndicat des employé-es de soutien de l'Université Concordia (SESUC-CSN) ont voté unanimement sur une proposition pour le déclenchement de moyens de pression afin d'amener l'administration de l'université à négocier une convention collective juste et équitable.
« Nos membres ont été patients, mais cette patience s'effrite rapidement, a observé la présidente du SESUC, Danièle Berthiaume. Le vote d'hier soir démontre que les membres appuient pleinement les revendications légitimes de leur syndicat. Donc, nous disons à Concordia : Nous sommes proches d'un règlement, donc réglons prochainement ! »
Parmi les sujets toujours en litige : la création par l'employeur d'une deuxième échelle salariale rémunérée à un taux différent pour des postes d'un même échelon, des dispositions plus flexibles pour les vacances, des congés pour obligations familiales plus généreuses. Le syndicat se bat également pour éliminer des « travaux domestiques » dans les descriptions de tâches, soit, entre autres, de préparer et servir du café aux gestionnaires.
Pour le moment, la proposition en faveur des moyens de pression exclue la grève. Mais les 450 membres du SESUC seront plus visibles et se feront entendre dans les prochains jours s'il n'y a pas de progrès à la table de négociation. Les pourparlers reprennent ce matin dans le but de renouveler une convention collective qui est échue depuis le 31 mai 2013.
SOURCE : CSN
Lyle Stewart, Service des communications CSN, 514 796-2066
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