Un rapport de l'IPFPC montre que les femmes scientifiques sont en danger sur le terrain English
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Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)11 févr, 2025, 08:45 ET
OTTAWA, ON, le 11 févr. 2025 /CNW/ - À l'occasion de la Journée internationale des femmes et des filles de science, l'Institut professionnel de la fonction publique du Canada (l'IPFPC) met en lumière les obstacles persistants auxquels se heurtent les femmes et les personnes en quête d'équité de genre qui occupent des postes de recherche au sein du gouvernement fédéral, en particulier dans le cadre de travaux sur le terrain. Le syndicat, qui représente plus de 20 000 scientifiques et chercheur•ses de la fonction publique fédérale, publie à ce propos Équité de genre dans le travail sur le terrain : Guide à l'intention des employé•es et des gestionnaires.
Les conclusions du guide montrent que la plupart des ministères et organismes à vocation scientifique (MOVS) ne disposent pas de politiques ni de lignes directrices claires pour protéger la santé et la sécurité des femmes et des minorités de genre dans le cadre de la recherche sur le terrain. Les chercheur•ses doivent donc relever seul les défis, en comptant souvent sur des réseaux informels plutôt que sur un appui de l'établissement.
« Chaque jour, des milliers de brillantes scientifiques de la fonction publique canadienne font avancer la recherche essentielle qui façonne l'avenir de notre pays, » indique Sean O'Reilly, le président de l'IPFPC. « Pourtant, elles continuent de se heurter à des obstacles systémiques qui les empêchent de participer pleinement au travail scientifique sur le terrain. »
« Cette étude confirme ce que nos membres nous ont dit à propos de problèmes de sécurité très préoccupants sur le terrain, » déclare Sadichchha Pokharel, agente de recherche l'IPFPC. « Il ne s'agit pas de simples inconvénients, mais d'obstacles systémiques qui peuvent faire dérailler des carrières et réduire des contributions scientifiques précieuses. »
La publication de ce rapport arrive à un moment crucial, car les femmes et les personnes en quête d'équité de genre continuent d'être sous-représentées dans les domaines des STIM (science, technologie, ingénierie et mathématiques). Actuellement, les femmes représentent moins de 30 % des professionnel•les en STIM, au Canada.
L'IPFPC appelle à une action immédiate pour relever ces défis. L'organisation plaide en faveur de l'élaboration de politiques exhaustives de sécurité sur le terrain ainsi que de la mise en place d'infrastructures et d'installations adéquates sur les sites de recherche. En outre, l'IPFPC souligne la nécessité de renforcer les systèmes de soutien aux femmes et aux minorités de genre dans les postes de recherche sur le terrain, ainsi que le suivi et l'évaluation réguliers des mesures d'équité entre les genres.
« Il ne s'agit pas seulement d'égalité, mais aussi d'enrichir la communauté scientifique canadienne de perspectives et de talents divers, ajoute Sean O'Reilly. Lorsque nous excluons les femmes et les personnes en quête d'équité de genre du travail sur le terrain, nous diminuons la qualité de la science mondiale. »
L'IPFPC représente plus de 75 000 professionnel•les du secteur public un peu partout au pays, dont la plupart sont employés par le gouvernement fédéral. Suivez-nous sur Facebook, sur X (anciennement connu sous le nom de Twitter) et sur Instagram.
SOURCE Institut professionnel de la fonction publique du Canada (IPFPC)
Source: Johanne Fillion, 613-883-4900 (cellulaire), [email protected]
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