Virus du Nil occidental - Vaste projet d'évaluation portant sur l'efficacité des larvicides
QUÉBEC, le 27 mai 2014 /CNW Telbec/ - À la suite de la mise à jour de son Plan d'intervention 2013-2015 pour la protection de la population contre le virus du Nil occidental (VNO), le ministère de la Santé et des Services sociaux annonce qu'il mènera cette année un vaste projet d'évaluation visant à mesurer l'efficacité des larvicides pour réduire l'abondance des vecteurs (moustiques) et leur taux d'infection par le VNO. Cette évaluation s'appuiera simultanément sur une surveillance entomologique accrue, ainsi que sur des épandages ciblés de larvicides.
« Il existe peu d'études sur l'efficacité des larvicides utilisés seuls pour réduire l'abondance des moustiques et leur taux d'infection par le VNO. Grâce à cette évaluation, réalisée avec le soutien de l'Institut national de santé publique du Québec, nous devrions être en mesure de mieux documenter cette efficacité et mieux orienter nos interventions dans les années futures », a déclaré la docteure Danielle Auger, directrice de la protection de la santé publique au Ministère.
Les épandages de larvicides débuteront le 2 juin prochain et se répéteront à quelques reprises au cours de l'été. Ils seront réalisés dans certains secteurs des régions de Montréal, de Laval et de la Montérégie, zones sélectionnées à l'aide des données historiques de surveillance humaine. Le larvicide biologique Bti (Bacillus thuringiensis israelensis) sera utilisé dans les gîtes naturels, tels les plans d'eau stagnante, alors que le méthoprène sera employé dans les puisards.
« Nous avons le souci constant d'améliorer la protection de la population et c'est pourquoi nous redoublons d'efforts pour raffiner nos connaissances, tant sur la maladie elle-même que sur les moyens de combattre sa propagation. Cette évaluation sera bien sûr réalisée parallèlement à la surveillance intégrée, soit la surveillance humaine, animale et entomologique, de même qu'aux activités de sensibilisation menées dans le cadre de l'intervention gouvernementale. Le plus important, c'est que les citoyens restent vigilants et appliquent les mesures de protection personnelle lors de leurs activités extérieures, particulièrement en zone urbaine, puisque les moustiques transmettant le VNO sont surtout présents en ville », a aussi expliqué la docteure Auger.
Mesures de protection personnelle
Les personnes âgées de 50 ans et plus de même que les personnes ayant un système immunitaire affaibli par une maladie sont plus à risque de développer des complications en cas d'infection. Les personnes habitant en zone urbaine et passant du temps à l'extérieur sont particulièrement invitées à utiliser du chasse-moustiques à base de DEET, d'icaridine ou d'eucalyptus citron, selon les indications du fabricant, et à porter des vêtements longs et de couleurs claires, surtout au coucher du soleil et à l'aube, puisque les moustiques sont plus actifs à ces moments. L'installation de moustiquaires aux fenêtres et portes des maisons et l'utilisation d'abris extérieurs sont aussi fortement recommandées.
Ces mesures de protection personnelle sont surtout de mise à compter du mois de juillet, période où des moustiques commencent à transmettre le VNO, et tout particulièrement dans les neuf régions sociosanitaires où des cas humains d'infection ont été déclarés depuis 2002 : Montréal, Laval, Montérégie, Laurentides, Lanaudière, Chaudière-Appalaches, Outaouais, Mauricie-et-Centre-du-Québec et Capitale-Nationale.
Pour obtenir de plus amples renseignements au sujet du VNO, la population est invitée à consulter le Portail santé mieux-être au sante.gouv.qc.ca, à contacter Services Québec au 1 877 644-4545, ou à appeler la ligne Info‑Santé 8-1-1 pour toute question de nature médicale.
SOURCE : Ministère de la Santé et des Services sociaux
Source : Direction des communications, Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec; Renseignements : Stéphanie Ménard, Relations avec les médias, 418-266-8914
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