Frais de scolarité au Canada : Le modèle québécois fait des petits
MONTRÉAL, le 16 sept. /CNW Telbec/ - La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) ont tenu à réagir aux derniers chiffres publiés par Statistique Canada qui démontrent que des provinces canadiennes appliquent une politique de gel des frais de scolarité. « De plus en plus, des provinces canadiennes appliquent une politique gel des frais de scolarité, car elles ont constaté les effets bénéfiques d'une telle politique sur l'accessibilité financière aux études. Trois provinces ont gelé ou ont diminué leurs frais de scolarité pour l'année 2010-2011 et le Québec, contrairement à ce que certains recteurs propagent dans les journaux, n'en fait pas partie », a commenté Louis-Philippe Savoie, président de la FEUQ.
En effet, alors que les étudiants québécois ont subi une 4e hausse consécutive de leurs frais de scolarité, le Nouveau-Brunswick et la Terre-Neuve-et-Labrador ont gelé pour une 2e année les leurs. La Nouvelle-Écosse a même baissé les siens de 4,5 %, une 3e baisse consécutive. « La volonté de la Nouvelle-Écosse de baisser ses frais de scolarité démontre sans aucun doute qu'il y a des problèmes d'accessibilité financière et d'endettement liés à des frais de scolarité très élevés. Elle prend les mesures nécessaires pour corriger ces problèmes », a précisé Léo Bureau-Blouin, président de la FECQ.
Terre-Neuve-et-Labrador
De plus, l'écart qui sépare Terre-Neuve-et-Labrador du Québec en ce qui concerne les frais de scolarité s'est encore rétréci et n'est plus que de 209 $. Et pour la première fois depuis des années, les étudiants inscrits aux cycles supérieurs dans cette province payeront moins que les étudiants québécois. « Terre-Neuve-et-Labrador, par leur politique de gel, copie exactement le modèle qui a permis au Québec de se hisser dans le peloton de tête en ce qui concerne l'accessibilité financière aux études. Au lieu de maintenir un modèle qui a fait ses preuves, nous l'abandonnons pour copier les modèles canadien et américain », a rajouté M. Bureau-Blouin.
Une hausse très sévère pour les étudiants internationaux
Finalement, la FECQ et la FEUQ tiennent à souligner particulièrement les hausses des frais de scolarité pour les étudiants internationaux qui ont subi une augmentation de 10,3 % au Québec, la deuxième hausse en importance. « Le gouvernement du Québec cherche à attirer de plus en plus d'étudiants internationaux et pourtant, avec ses politiques de différenciation des frais de scolarité et cette augmentation, elle provoque nécessairement l'effet contraire. Est-ce qu'on peut être conséquent ? », a terminé M. Savoie.
La Fédération étudiante collégiale du Québec (FECQ) et la Fédération étudiante universitaire du Québec (FEUQ) représentent ensemble près de 170 000 étudiants au Québec.
Renseignements:
Mathieu Le Blanc, attaché de presse, FEUQ, bureau : (514) 396-3380, cell. : (514) 609-3380
Mathieu Morin, vice-président, FECQ, bureau : (514) 396-3320, cell. : (514) 554-0576
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