L'appréciation des prix de l'immobilier au Canada devrait revenir aux normes à long terme en 2025 English
Royal LePageMD prévoit que la baisse des taux d'intérêt et les nouvelles règles de prêts hypothécaires ramèneront les acheteurs sur le marché l'année prochaine.
Faits saillants :
- Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une maison au Canada augmentera de 6,0 % d'une année sur l'autre au quatrième trimestre de 2025.
- À l'échelle nationale, les prix des maisons détachées et des appartements en copropriété devraient augmenter de 7,0 % et de 3,5 %, respectivement, d'une année sur l'autre au quatrième trimestre de 2025.
- L'appréciation du prix de l'agrégat des maisons dans la région du Grand Montréal (6,5 %) devrait dépasser les grandes régions de Toronto (5,0 %) et de Vancouver (4,0 %) l'an prochain.
- La ville de Québec devrait connaître les gains les plus élevés parmi toutes les grandes régions en 2025, le prix de l'agrégat des maisons devant augmenter de 11,0 %, suivie de Edmonton et Regina à 9,0 %.
TORONTO, le 5 déc. 2024 /CNW/ - Après plusieurs années de fluctuations importantes, dues à des perturbations liées à une pandémie, à des variations spectaculaires des taux d'intérêt sur une courte période et à l'incertitude économique, le marché immobilier résidentiel canadien devrait voir l'appréciation des prix s'aligner sur les tendances à long terme en 2025. Selon les prévisions de Royal LePage, le prix de l'agrégat1 d'une propriété au Canada devrait augmenter de 6,0 % d'une année sur l'autre pour atteindre 856 692 $ au quatrième trimestre 2025, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée et d'un appartement en copropriété étant appelé à augmenter de 7,0 % et de 3,5 % pour atteindre 900 833 $ et 605 993 $, respectivement2.
« Après plusieurs années de volatilité inhabituelle sur le marché immobilier, les principaux indicateurs laissent entrevoir un retour à la stabilité en 2025. Le nombre d'acheteurs désireux et aptes à acheter continue d'augmenter, et les changements à venir dans les règles de prêt hypothécaire amélioreront encore le pouvoir d'emprunt des Canadiens », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « Plus particulièrement, le passage de la Banque du Canada d'une politique de lutte contre l'inflation à une politique de stimulation de l'économie a mis du temps à influencer le comportement des acheteurs. Nous avons constaté une nette augmentation de l'activité sur le marché au début du quatrième trimestre, à la suite de la réduction de 50 points de base du taux d'intérêt de la Banque du Canada. Les acheteurs pensent désormais que les prix des logements ont atteint leur plancher et sont impatients d'agir avant que la concurrence ne s'intensifie. »
Le prix des maisons devrait augmenter l'an prochain dans tous les grands marchés du pays. La ville de Québec devrait connaître les gains les plus importants parmi toutes les grandes régions, avec une augmentation prévue du prix de l'agrégat des propriétés de 11,0 % d'une année sur l'autre au quatrième trimestre de 2025. Le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Montréal devrait augmenter de 6,5 %, tandis que les deux marchés les plus chers du pays - la région du Grand Toronto et la région du Grand Vancouver - devraient connaître des hausses plus modérées de 5,0 % et de 4,0 %, respectivement. Au cours de la même période, le prix de l'agrégat d'un logement à Edmonton et à Regina devrait augmenter de 9,0 %. Par ailleurs, Calgary, qui a connu une appréciation des prix sans précédent et une activité soutenue au cours des deux dernières années, devrait voir le prix des maisons augmenter modérément de 4,0 %, de même qu'Ottawa, Halifax et Winnipeg.
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Le resserrement de l'offre favorisera les vendeurs et entraînera une hausse des prix
D'une région à l'autre, les niveaux d'offre de logements sont contrastés depuis des mois; certains marchés souffrent d'une pénurie chronique de propriétés disponibles, tandis que d'autres voient les niveaux de logements grimper régulièrement. À l'approche de 2025, alors que les acheteurs se montrent plus actifs, on assistera à un resserrement des unités à vendre dans tout le pays.
« Au cours des derniers mois, l'offre s'est accrue sur les marchés immobiliers de Toronto et de Vancouver, les vendeurs ayant réagi aux premières baisses des taux d'intérêt en mettant leurs maisons en vente. Toutefois, les prix des logements restant élevés dans ces villes, de nombreux acheteurs ont continué à attendre des conditions d'emprunt plus favorables. La stagnation des prix de l'immobilier a également réduit l'urgence souvent motivée par la crainte de « rater quelque chose », créant une impasse temporaire où les logements restaient en inventaire et où les acheteurs hésitaient à passer à l'action. Au milieu de l'automne, cette dynamique a commencé à changer, les acheteurs se réengageant sur le marché », a déclaré M. Soper.
« En revanche, les marchés du Canada atlantique, des Prairies et du Québec - où les prix des maisons sont plus modestes - ont été limités par une rareté de l'offre et une demande solide depuis le marché du printemps 2024. Pour l'avenir, on s'attend à ce que l'activité accrue des acheteurs dans ces régions exerce une pression à la hausse sur les prix des maisons à mesure qu'un plus grand nombre d'acheteurs reviendront. »
Les acheteurs mis à l'écart sont encouragés à revenir sur le marché à la suite de quatre baisses consécutives des taux d'intérêt par la banque centrale et de l'optimisme suscité par d'autres baisses à venir. Le taux de financement à un jour de la Banque du Canada s'établit actuellement à 3,75 %3, son niveau le plus bas depuis plus de deux ans. La prochaine et dernière annonce de l'année est prévue pour le 11 décembre.
« Nous nous attendons à ce que le regain d'activité des acheteurs qui a débuté en octobre se prolonge avec un hiver plus dynamique que la normale et une avance sur le marché de printemps », a ajouté M. Soper.
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De nouvelles politiques de prêt pour donner un coup de pouce aux premiers acheteurs
Une série de nouvelles réglementations en matière de prêts devraient entrer en vigueur ce mois-ci, offrant une plus grande accessibilité aux premiers acheteurs et aux propriétaires actuels. À partir du 15 décembre, l'éligibilité des prêts hypothécaires assurés à un amortissement sur 30 ans sera étendue à tous les premiers acheteurs et à tous les acquéreurs de nouvelles constructions, alors que le seuil actuel est de 25 ans4. En outre, le plafond de l'assurance hypothécaire passera de 1 million à 1,5 million de dollars, ce qui permettra aux acheteurs ayant une mise de fonds inférieure à 20 % d'explorer des options de logement à un niveau de prix plus élevé. Cette mesure aura un impact particulier sur les candidats à l'achat d'un logement sur les marchés immobiliers les plus chers du pays, où la valeur moyenne des propriétés dépasse souvent le million de dollars.
« L'amélioration des conditions de prêt, conjuguée à la baisse des taux d'intérêt, ouvrira de nouvelles possibilités de logement à de nombreux Canadiens au cours de la nouvelle année. Les premiers acheteurs seront les premiers bénéficiaires de ces initiatives, car leur capacité à emprunter plus pour moins cher avec une mise de fonds plus faible les aidera à se rapprocher de leur premier achat immobilier », a déclaré M. Soper. « Nous pensons que le retour des acheteurs sur le marché encouragera les constructeurs et déclenchera une vague de nouvelles offres, dont nous avons grand besoin. »
En octobre, le Bureau du surintendant des institutions financières (BSIF) a annoncé qu'il supprimerait l'obligation de soumettre à des tests de résistance les emprunteurs non assurés qui changent de prêteur au moment du renouvellement, à condition que le montant du prêt ou la période d'amortissement ne soient pas modifiés5. Cette modification est entrée en vigueur le 21 novembre.
« Les détenteurs d'hypothèques dont le renouvellement est imminent seront également soulagés de savoir qu'ils peuvent explorer leurs options auprès d'autres prêteurs sans avoir à se soumettre à nouveau au test de résistance. De plus, les banques seront encouragées à offrir des taux plus compétitifs afin d'attirer de nouveaux clients et de conserver les clients actuels », a déclaré M. Soper. « Malgré l'inquiétude que certains peuvent ressentir quant au renouvellement de leur prêt au cours de l'année à venir, il convient de noter que la plupart d'entre eux se seraient qualifiés - grâce aux règles strictes du test de résistance hypothécaire - à un taux plus élevé il y a quatre ou cinq ans que les taux actuels du marché disponibles aujourd'hui. En d'autres termes, le test de résistance a fait son travail en mettant la grande majorité des Canadiens à l'abri d'une défaillance hypothécaire. »
M. Soper a ajouté : « La lutte contre la grave pénurie de logements au Canada doit rester une priorité absolue pour les décideurs politiques à tous les niveaux de gouvernement. Compte tenu de la croissance rapide de notre population, due à la fois à l'accroissement naturel et à l'immigration, il est essentiel de continuer à soutenir la construction de nouveaux logements si nous voulons résoudre le problème de l'accessibilité au logement, qu'il s'agisse d'achat ou de location ».
Afin de parvenir à une croissance bien gérée et durable à long terme, le gouvernement fédéral a récemment annoncé une réduction de ses objectifs en matière d'immigration pour 2025 et 2026, passant de 500 000 par an à 395 000 et 380 000, respectivement6. Cela inclut une réduction du nombre de travailleurs étrangers temporaires. Ces objectifs réduits restent supérieurs aux niveaux d'avant la pandémie7.
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Le paysage canadien en mutation
L'année 2025 sera marquée par un changement de gouvernement au sud de la frontière, et potentiellement à la Chambre des communes du Canada. Les nouveaux dirigeants, en plus de l'évolution des relations commerciales, des politiques d'immigration et des conflits mondiaux, pourraient modifier de manière significative l'état du marché du logement canadien.
À l'approche des élections à Ottawa et de l'entrée en fonction d'une nouvelle administration à Washington, le marché du logement est confronté à des perturbations potentielles. Ici, une élection fédérale donnera lieu à de nouvelles politiques de logement qui pourraient avoir un impact temporaire sur l'activité du marché au second semestre 2025 », a déclaré Soper. « Pendant ce temps, au sud de la frontière, les politiques commerciales et le programme économique plus large de la future administration Trump ont le potentiel de créer des effets d'entraînement pour l'économie et le marché du logement du Canada. Bien que ces impacts puissent prendre du temps à se déployer, ils pourraient éventuellement affecter la confiance des consommateurs et la dynamique du marché des deux côtés de la frontière. »
Prévisions trimestrielles
À l'échelle nationale, les prix des maisons devraient connaître les plus fortes hausses trimestrielles au premier trimestre de 2025, et des augmentations plus modérées sont attendues dans la deuxième moitié de l'année. Le prix de l'agrégat d'un logement au Canada devrait être supérieur de 2,0 pour cent au premier trimestre 2025 par rapport au dernier trimestre 2024, en raison de la forte activité sur le marché du printemps. Des hausses de prix de 1,5 % chacune sont ensuite attendues aux deuxième et troisième trimestres, à l'approche des mois d'hiver. Enfin, une modeste augmentation de 1,0 % est attendue au dernier trimestre 2025.
Tableau - Prévisions 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2025
RÉSUMÉ DES MARCHÉS
Région du Grand Montréal
Dans la région du Grand Montréal, le prix de l'agrégat des propriétés au quatrième trimestre de 2025 devrait augmenter de 6,5 % comparativement au quatrième trimestre de 2024 pour atteindre 655 082 $. Au cours de la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait augmenter de 7,5 % pour atteindre 750 780 $, tandis que celui d'une copropriété devrait augmenter de 6,0 % pour atteindre 507 210 $.
« Le marché immobilier du Grand Montréal a enregistré une croissance saine de l'activité et des prix en 2024 après une année 2023 caractérisée par un seuil de transactions sous la moyenne historique », note Marc Lefrançois, courtier immobilier agréé chez Royal LePage Tendance. « Cette reprise, stimulée par la baisse des taux d'intérêt, s'est matérialisée de façon sectorielle et inégale. Certains secteurs comme Villeray, Verdun et Longueuil ont connu une forte demande et une augmentation des prix, contrastant avec une demande marginale pour d'autres secteurs où le parc immobilier est moins récent, et ainsi, moins convoité. L'augmentation de l'inventaire, bien que limitée selon le quartier, a permis de rééquilibrer les dynamiques de l'offre et de la demande, particulièrement dans le segment du luxe ainsi que celui des propriétés de mise à niveau. »
De manière générale, l'activité immobilière s'annonce de bon augure pour la prochaine année dans la région du Grand Montréal. Selon M. Lefrançois, les indicateurs économiques laissent entrevoir un marché immobilier sain, mais prudent en 2025.
En marge des enjeux économiques qui affecteront le marché immobilier à court et moyen terme, M. Lefrançois constate également un changement de paradigme suite à la pandémie. Après avoir enregistré un déficit migratoire interrégional suivant l'exode vers les régions marqué par la distanciation sociale et l'émergence du télétravail, un volume croissant d'acheteurs effectuent maintenant un retour vers la ville. Parallèlement, l'accès à la propriété étant un obstacle de taille pour les premiers acheteurs, certains se voient dans l'obligation de quitter l'île pour trouver une propriété dans leur budget.
« Les programmes mis en place par les gouvernements pour favoriser l'accès à la propriété offrent effectivement un coup de pouce aux premiers acheteurs. Toutefois, faute de nouvelles constructions, ces initiatives ne font qu'accroître le nombre d'acheteurs potentiels sans augmenter l'offre, créant une pression à la hausse sur les prix. Dans ce contexte, plusieurs familles ont jeté leur dévolu sur des secteurs plus éloignés pour devenir propriétaires », rappelle M. Lefrançois.
Tableau - Prévisions nationales 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2025
Région du Grand Toronto
Au cours du quatrième trimestre de 2025, le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Toronto devrait augmenter de 5,0 % comparativement au même trimestre de 2024 pour s'établir à 1 225 770 $. Pour la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 7,0 % pour atteindre 1 523 466 $, tandis que le prix médian d'une copropriété devrait connaître une baisse modeste de 1,0 % pour s'établir à 714 285 $.
« Quand la Banque du Canada a commencé à réduire les taux d'intérêt au milieu de l'année, les acheteurs écartés du marché de la région du Grand Toronto semblaient déterminés à attendre que les prix atteignent un plancher. Après l'importante baisse des taux d'intérêt appliquée en octobre, le vent a commencé à tourner et l'activité s'est considérablement accélérée. Cet élan devrait se poursuivre tout au long des mois d'hiver, pour laisser place à un marché printanier précoce en 2025 », mentionne Shawn Zigelstein, courtier immobilier et chef de l'équipe Team Zold, Royal LePage Your Community Realty. « Même si ce regain d'activité ne s'est pas encore traduit par une hausse des prix, les propriétés sur le marché, qui se sont accumulées au cours des derniers mois, se vendent maintenant rapidement. Il est peu probable qu'un nombre important de propriétés soient mises sur le marché avant le printemps, ce qui signifie que les acheteurs qui réintègrent le marché commenceront à ressentir une intensification de la concurrence et à constater une certaine pression à la hausse sur les prix. »
M. Zigelstein note que dans la région, ce sont les maisons détachées qui devraient connaître les hausses de prix les plus importantes, puisque la plupart des nouveaux projets immobiliers favorisent une plus forte densité. L'offre dans ce segment reste donc perpétuellement faible. Toutefois, le segment des copropriétés, qui connaît actuellement une offre surabondante, suit une trajectoire différente.
« Le marché torontois des copropriétés n'a jamais été aussi calme qu'au cours des dernières années, en particulier dans le centre-ville. Puisque les taux d'intérêt devraient continuer à baisser, que des milliers de nouveaux logements devraient être achevés l'année prochaine et que de nouvelles politiques de prêt permettront d'alléger le fardeau des coûts mensuels de possession, les acheteurs d'une première propriété pourraient jouir d'un contexte favorable plutôt rare, souligne M. Zigelstein. La vague de nouveaux logements en copropriété qui s'apprête à arriver sur le marché offrira une période durant laquelle les propriétés seront plus abordables, mais elle sera de courte durée. Dans quelques années, peu de propriétés seront achevées en raison de la diminution actuelle du nombre de mises en chantier. Le retour éventuel des investisseurs immobiliers dans ce segment entraînera, un jour, une concurrence accrue. »
Tableau - Prévisions nationales 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2025
Grand Vancouver
Au cours du quatrième trimestre de 2025, le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Vancouver devrait augmenter de 4,0 % comparativement au même trimestre de 2024 pour s'établir à 1 271 712 $. Pour la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 2,0 % pour atteindre 1 766 334 $, tandis que le prix médian d'une copropriété devrait connaître une hausse de 4,5 % pour s'établir à 795 141 $.
« Après des mois de stagnation, les ventes sur le marché immobilier du Grand Vancouver ont commencé à se redresser en octobre, marquant le point de départ d'un nouvel élan. Avec l'amélioration des conditions d'emprunt, les acheteurs qui se tenaient à l'écart du marché y reviennent », déclare Randy Ryalls, courtier immobilier et directeur général, Royal LePage Sterling Realty. « Les consommateurs ne sont plus dans le même état d'esprit, plusieurs acheteurs potentiels étant d'avis que le marché a atteint un plancher. Cela a ramené les acheteurs à la table et préparé le terrain pour un marché actif et précoce au printemps. »
M. Ryalls observe une intensification de la concurrence pour la plupart des types de propriétés. Même celles qui sont sur le marché depuis un certain temps se vendent dans des scénarios d'offres multiples.
« Pour ce qui est de 2025, en raison de leur abordabilité relative, la hausse des prix dans les segments des copropriétés et des maisons en rangée devrait dépasser celle des maisons unifamiliales, ajoute M. Ryalls. Le nombre de propriétés sur le marché est déjà en baisse. L'an prochain, je prévois que la demande dépassera l'offre, l'amélioration des conditions d'emprunt attirant de plus en plus d'acheteurs qui se tenaient à l'écart du marché. »
Tableau - Prévisions nationales 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2025
Ottawa
Au cours du quatrième trimestre de 2025, le prix de l'agrégat d'une propriété à Ottawa devrait augmenter de 4,0 % comparativement au même trimestre de 2024 pour s'établir à 803 712 $. Pour la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 5,0 % pour atteindre 935 340 $, tandis que le prix médian d'une copropriété devrait connaître une hausse de 3,0 % pour s'établir à 407 365 $.
« L'an prochain, le marché du logement d'Ottawa est en passe de connaître un essor. La baisse des taux d'intérêt a entraîné une hausse constante de l'activité et des prix, ce qui s'est traduit par un marché automnal plus vigoureux que prévu. Nous prévoyons que cet élan se poursuivra au cours de la nouvelle année », dit John Rogan, dirigeant d'agence, Royal LePage Performance Realty. « Selon nous, comme de plus en plus d'acheteurs entreront dans la course l'an prochain pour profiter de la baisse des taux d'intérêt, le prix des propriétés connaîtra une hausse modérée à Ottawa. Nous nous attendons à ce qu'un grand nombre d'entre eux soient des acheteurs d'une première propriété qui ont patiemment attendu que les taux hypothécaires baissent et soient plus abordables. La hausse constante des loyers incitera aussi d'autres acheteurs à faire leur entrée sur le marché immobilier. »
M. Rogan ajoute qu'en 2025, le nombre de propriétés sur le marché devrait se retrouver dans la moyenne, mais cela ne sera pas suffisant pour répondre à la demande anticipée, ce qui entraînera une hausse des prix. Grâce au solide marché de l'emploi dans le secteur public de la ville, Ottawa reste une destination de choix pour les personnes y déménageant d'ailleurs au pays ou de l'étranger, un facteur qui s'ajoutera à la demande des acheteurs locaux.
« Comme plusieurs marchés, Ottawa devrait connaître un marché printanier vigoureux qui démarrera plus tôt qu'à l'habitude, les acheteurs étant impatients de conclure des transactions, souligne M. Rogan. Selon la date des prochaines élections fédérales et la possibilité qu'elles soient déclenchées avant le mois d'octobre, il se pourrait que le marché automnal soit plus calme. Les acheteurs et les vendeurs d'Ottawa ont tendance à réagir plus fortement lorsqu'il y a un changement potentiel de gouvernement, la transition ayant lieu dans leur cour. »
Tableau - Prévisions nationales 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2025
Québec
Dans la région de Québec, le prix de l'agrégat devrait augmenter de 11,0 % au quatrième trimestre de 2025 par rapport au même trimestre en 2024 pour atteindre 442 113 $. Au cours de la même période, les prix médian d'une maison unifamiliale détachée et d'une copropriété devraient tous deux connaître une hausse de 12,0 % et de 7,0 %, s'élevant respectivement à 476 896 $ et 315 222 $.
« Le marché de Québec se distingue à l'échelle québécoise et canadienne, marqué par une offre nettement insuffisante pour répondre à la demande, tous types de propriétés confondus. Selon nos prévisions, ce déséquilibre en matière d'inventaire devrait se poursuivre l'an prochain, résultant en une augmentation soutenue de la valeur des propriétés », mentionne Michèle Fournier, vice-présidente et courtier immobilier, Royal LePage Inter-Québec. « Il est toutefois important de noter que la Ville de Québec demeure l'un des marchés les plus abordables au pays, favorisant l'accès à la propriété pour les premiers acheteurs. »
Bien que les chiffres de la ville de Lévis ne soient pas inclus dans les statistiques de Royal LePage, le moratoire annoncé récemment sur les nouvelles constructions dans cette ville pourrait avoir des répercussions sur le marché immobilier de la grande région de Québec. En limitant l'ajout de nouvelles propriétés à Lévis, cette décision pourrait accroître la pression sur les marchés voisins, notamment celui de Québec, où la demande dépasse déjà largement l'offre disponible.
« L'annonce du moratoire à Lévis risque de créer un effet domino sur les marchés immobiliers environnants, exacerbant le déséquilibre entre l'offre et la demande », explique Mme Fournier. « Les acheteurs qui ne trouvent pas de propriétés à Lévis pourraient rediriger leurs recherches vers Québec, ce qui aurait un impact sur les prix, déjà sous tension dans la région. »
Tableau - Prévisions nationales 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2025
Calgary
Au cours du quatrième trimestre de 2025, le prix de l'agrégat d'une propriété à Calgary devrait augmenter de 4,0 % comparativement au même trimestre de 2024 pour s'établir à 728 104 $. Pour la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 4,5 % pour atteindre 836 000 $, tandis que le prix médian d'une copropriété devrait connaître une hausse de 2,0 % pour s'établir à 278 154 $.
« En 2024, le marché immobilier de Calgary a été plus actif que la plupart des autres, mais nous avons atteint une situation où les conditions semblent se stabiliser. Le nombre de propriétés sur le marché a augmenté d'un niveau extrêmement bas à un niveau jamais vu depuis près de deux ans, même si l'offre reste limitée par rapport à la demande. Nous prévoyons qu'en 2025, le marché sera à nouveau vigoureux. Toutefois, il sera plus équilibré dans certains types de propriétés et catégories de prix. », rapporte Corinne Lyall, dirigeante-propriétaire, Royal LePage Benchmark. « Au quatrième trimestre, le nombre d'inscriptions a augmenté dans le segment supérieur du marché des maisons unifamiliales, tandis qu'elles ont été moins nombreuses dans les segments inférieurs du marché des maisons détachées. Pour l'année prochaine, nous prévoyons que cette tendance se poursuivra, l'offre augmentera dans tous les segments, à l'exception du segment inférieur du marché des maisons détachées où une pression à la hausse sur les prix se fera ressentir. »
Mme Lyall a ajouté qu'une grande partie des hausses de prix que Calgary connaîtra en 2025 sera soutenue par la croissance du segment des maisons détachées et des maisons en rangée, qui attirera les premiers acheteurs en raison du prix relativement abordable et de la taille de ces types de propriété. La ville pourrait également continuer à voir de jeunes acheteurs rechercher d'autres communautés et villes en dehors de Calgary, où les prix des maisons et des locations peuvent être moins élevés.
« En raison de la baisse des taux d'intérêt, nous avons observé au cours des six derniers mois une amélioration de la confiance des consommateurs. Les coûts d'emprunt devraient continuer à diminuer au cours du premier semestre de 2025, ce qui devrait attirer davantage d'acheteurs sur le marché, mentionne Mme Lyall. L'augmentation de la capacité d'emprunt incitera aussi certains vendeurs à mettre leur propriété en vente dans le but d'acquérir une maison plus grande ou plus luxueuse, libérant ainsi des propriétés dans le segment d'entrée de gamme. »
Tableau - Prévisions nationales 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2025
Edmonton
Au cours du quatrième trimestre de 2025, le prix de l'agrégat d'une propriété à Edmonton devrait augmenter de 9,0 % comparativement au même trimestre de 2024 pour s'établir à 494 860 $. Pour la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 12,0 % pour atteindre 554 288 $, tandis que le prix médian d'une copropriété devrait connaître une hausse de 8,0 % pour s'établir à 214 488 $.
« Par rapport à ses homologues de l'Ouest canadien, Edmonton s'attend à une appréciation des prix beaucoup plus importante en 2025. Alors que la ville continue d'atteindre des volumes de vente sans précédent, 2024 pourrait être l'une des années les plus actives jamais enregistrées. Nous prévoyons que cet élan se poursuivra l'année prochaine, d'autant plus que la population locale continue d'augmenter, ce qui accroît la demande de propriétés », indique Tom Shearer, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Noralta Real Estate. « En 2025, l'appréciation des prix sera alimentée par la pénurie de propriétés sur le marché. La plupart des maisons mises en vente sont rapidement vendues, ce qui réduit considérablement l'offre. Il est peu probable que le nombre de propriétés sur le marché puisse atteindre un niveau satisfaisant d'ici au printemps, lorsque la prochaine grande vague de demande est attendue. »
M. Shearer note qu'Edmonton continue d'attirer la demande superflue des acheteurs et des locataires de Calgary, ce qui contribue à exercer une pression à la hausse sur les prix des propriétés. Même si le prix des loyers à Calgary a récemment diminué et que le nombre d'appartements achevés a augmenté, les consommateurs continuent de s'installer à Edmonton en raison du marché immobilier et du coût de la vie globalement plus abordables.
« La Banque du Canada continuera probablement à abaisser son taux de financement à un jour cible au cours de la première partie de 2025, ce qui signifie que les acheteurs peuvent s'attendre à ce que leur capacité d'emprunt augmente encore, souligne M. Shearer. Cela permettra non seulement à un plus grand nombre d'acheteurs d'entrer sur le marché, mais encouragera aussi les acheteurs qui cherchent à acquérir une propriété plus grande ou plus luxueuse de concurrencer dans des fourchettes de prix plus élevés. »
Tableau - Prévisions nationales 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2025
Halifax
Au cours du quatrième trimestre de 2025, le prix de l'agrégat d'une propriété à Halifax devrait augmenter de 4,0 % comparativement au même trimestre de 2024 pour s'établir à 532 064 $. Pour la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 5,0 % pour atteindre 605 745 $, tandis que le prix médian d'une copropriété devrait connaître une hausse de 1,0 % pour s'établir à 423 291 $.
« Sur le marché du logement de Halifax, la nouvelle année apportera une appréciation modérée des prix. Le quatrième trimestre de 2024 a été plus actif que prévu et nous nous attendons à ce que cette activité se poursuive en 2025 », rapporte Matt Honsberger, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Atlantic. « Même si la ruée vers la côte est vécue à l'époque de la pandémie est désormais chose du passé, la Nouvelle-Écosse continue d'attirer des familles d'autres provinces, en particulier celles qui arrivent à l'âge de la retraite ainsi qu'un petit nombre de Canadiens qui peuvent travailler entièrement à distance. Ajoutez à cela l'immigration internationale et la population de notre ville devrait continuer à augmenter, poussant le prix des propriétés à la hausse en raison de la constance de la demande. Or, cette croissance pourrait être atténuée par le nombre croissant d'achèvements de nouvelles constructions unifamiliales, ce qui, l'an prochain, maintiendra une offre saine. »
M. Honsberger souligne que le prix des loyers dans la région poursuit sa tendance à la hausse. Les coûts d'emprunt continuant de baisser, les mensualités des prêts hypothécaires et les loyers atteignent un point d'équilibre. Par conséquent, les locataires sont de plus en plus désireux de passer du statut de locataire à celui de propriétaire.
« La baisse des taux d'intérêt continuera sans aucun doute à attirer de nouveaux acheteurs, tout comme la croissance démographique dans la région. Parmi eux, plusieurs acheteurs d'une première propriété souhaitent conclure une transaction en raison de leur capacité d'emprunt accrue, mentionne M. Honsberger. Les possibles baisses de taux en décembre et en janvier contribueront à stimuler la demande des acheteurs à l'approche du marché de printemps, qui est habituellement très actif. »
Tableau - Prévisions nationales 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2025
Winnipeg
Au cours du quatrième trimestre de 2025, le prix de l'agrégat d'une propriété à Winnipeg devrait augmenter de 4,0 % comparativement au même trimestre de 2024 pour s'établir à 417 040 $. Pour la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 5,0 % pour atteindre 461 685 $, tandis que le prix médian d'une copropriété devrait connaître une hausse de 3,0 % pour s'établir à 269 654 $.
« Les personnes qui achèteront ou vendront une maison à Winnipeg l'année prochaine profiteront de la stabilité du marché immobilier de la région. Contrairement à d'autres grandes villes du Canada, les hauts et les bas de ce marché ont été historiquement beaucoup moins prononcés », explique Michael Froese, courtier immobilier et directeur, Royal LePage Prime Real Estate. « Nous nous attendons à ce que la hausse constante des prix se poursuive en 2025, étant donné que le nombre de propriétés sur le marché reste légèrement sous la demande. Si les taux d'intérêt continuent de baisser, comme le milieu s'y attend, cela contribuera à la hausse progressive des prix. Les acheteurs d'une première propriété, qui patientent depuis que les taux d'intérêt ont atteint des sommets inégalés en plusieurs décennies, verront leur capacité d'emprunt s'accroître dans les mois à venir, ce qui en incitera plusieurs à faire leur entrée sur le marché immobilier. »
M. Froese note que l'immigration continue d'alimenter une grande partie de la demande de la part des acheteurs à Winnipeg. Les nouveaux arrivants au Canada ont tendance à être attirés par les possibilités d'emploi qu'offre le Manitoba dans les secteurs des métiers spécialisés et des ressources naturelles, ainsi que par le coût de la vie moins élevé que celui dans les provinces voisines.
« En 2025, la baisse des taux d'intérêt offrira non seulement un répit aux acheteurs d'une propriété d'entrée de gamme, mais aussi à ceux des segments supérieurs et de luxe du marché, souligne M. Froese. Des taux plus bas signifient une capacité d'achat accrue pour tous. Ceux qui patientent depuis un certain temps pour améliorer leur situation de logement à un taux légèrement plus bas pourraient être enclins à passer à l'action l'année prochaine. »
Tableau - Prévisions nationales 2024 de Royal LePage : rlp.ca/tableau-previsions-2025
Regina
Au cours du quatrième trimestre de 2025, le prix de l'agrégat d'une propriété à Regina devrait augmenter de 9,0 % comparativement au même trimestre de 2024 pour s'établir à 423 247 $. Pour la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée devrait, quant à lui, augmenter de 10,0 % pour atteindre 468 930 $, tandis que le prix médian d'une copropriété devrait connaître une hausse de 5,0 % pour s'établir à 232 890 $.
« À Regina, le nombre de propriétés à vendre reste historiquement bas et il n'y a pas d'amélioration en vue pour 2025. Comme c'est le cas depuis plusieurs mois, l'activité d'achat et de vente dans la ville est en pleine effervescence, amplifiée par le manque d'offre. Les possibilités d'emploi croissantes et le coût de la vie plus bas continuent d'attirer plusieurs nouveaux résidents dans la ville, mais ces derniers constatent que les options de logement sont limitées », souligne Shaheen Zareh, courtier immobilier, Royal LePage Regina Realty. « De nos jours, il est courant de voir des maisons se vendre à un prix supérieur à la demande dans un scénario d'offres multiples. Les ventes se sont encore accélérées après la baisse de 50 points de base appliquée en octobre. Nous prévoyons que la demande continuera à s'intensifier après l'annonce de nouvelles baisses des taux d'intérêt en 2025. »
M. Zareh rapporte que les investisseurs vendent des appartements en copropriété, puisqu'ils n'obtiennent pas des rendements suffisants, ce qui, pour l'an prochain, laisse présager une croissance plus modeste des prix dans ce segment. Les résidents de Regina sont plus attirés par la propriété que par la location, d'autant plus que les coûts hypothécaires mensuels restent semblables à ceux d'un loyer.
« Aucun signe ne suggère un ralentissement dans le marché. Nous nous attendons à ce que les niveaux d'activité élevés se maintiennent tout au long des mois d'hiver et jusqu'au printemps, ajoute M. Zareh. La possibilité de deux autres baisses des taux d'intérêt, en décembre et en janvier, est susceptible de favoriser un marché printanier précoce en 2025. »
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Les prévisions de Royal LePage fournissent des prédictions de prix en glissement annuel ainsi que trimestriellement à l'échelle nationale ainsi que dans les 10 plus importants marchés immobiliers du Canada. La valeur des maisons présentées est fondée sur la Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l'aide des données de l'entreprise, en plus des données analytiques de RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. En outre, des commentaires sur les tendances du marché de l'habitation et des données sur les prix et les valeurs prévisionnelles sont fournis par les experts en immobilier résidentiel de Royal LePage, sur la base de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
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