Le prix médian des maisons devrait augmenter de 4,0 % sur le marché immobilier
récréatif canadien en 2025, l'offre limitée donnant une impulsion à la hausse des prix
Faits saillants :
- Les marchés provinciaux des propriétés récréatives du Canada devraient connaître une augmentation des prix des maisons unifamiliales en 2025, avec une prévision d'appréciation des prix la plus élevée de 8,0 % pour le Canada atlantique.
- Le prix médian pondéré d'une maison unifamiliale sur le marché canadien des propriétés récréatives a augmenté de 2,3 % d'une année sur l'autre en 2024 pour atteindre 627 700 $.
- À l'échelle nationale, le prix médian pondéré d'une propriété unifamiliale au bord de l'eau a diminué de 3,6 % d'une année sur l'autre, tandis que le prix d'une copropriété est resté stable, n'augmentant que de 0,2 %.
- Les maisons au bord de l'eau dans le Canada atlantique ont enregistré la plus forte appréciation des prix d'une année sur l'autre dans la province en 2024, avec une hausse de 12,6 %.
- 55 % des experts du marché des propriétés récréatives à travers le pays ont signalé une augmentation du nombre moyen de jours sur le marché par rapport à l'année dernière, bien qu'une majorité (72 %) ait fait état d'une offre de logements similaire ou moindre.
TORONTO, le 26 mars 2025 /CNW/ - Selon Royal LePageMD, le prix médian d'une maison unifamiliale dans les régions récréatives du Canada devrait augmenter de 4,0 % en 2025 pour atteindre 652 808 $1, par rapport à 2024, car la demande dans ces secteurs, bien que légèrement en baisse en raison des tensions géopolitiques et de l'incertitude économique, continue de dépasser l'offre disponible sur la plupart des marchés. Tous les marchés provinciaux de résidences récréatives du Canada devraient connaître une augmentation des prix des maisons cette année.
« « La ruée vers les propriétés récréatives observée pendant la pandémie, digne d'une ruée vers l'or des temps modernes, s'est heureusement apaisée. Le marché a retrouvé un certain équilibre, avec une baisse marquée de la surenchère et une offre de logements un peu moins sous pression. La demande de propriétés récréatives demeure forte chez les Canadiens, tout comme le style de vie qu'elles offrent. Alors que le marché résidentiel en général est plus sensible aux changements économiques, la demande dans le segment récréatif reste constante mais plus équilibrée, même pendant les périodes d'hésitation économique », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « De nombreuses familles partagent le désir profondément enraciné de posséder une maison de vacances, et cela ne risque pas de changer. »
En 2024, le prix médian pondéré2 d'une maison unifamiliale dans les régions canadiennes de propriétés récréatives a augmenté de 2,3 % d'une année sur l'autre pour atteindre 627 700 $. Ventilé par type de propriété, le prix médian pondéré d'une propriété unifamiliale au bord de l'eau a diminué de 3,6 % d'une année sur l'autre pour atteindre 1 063 400 $ en 2024, tandis que le prix médian pondéré d'un appartement standard en copropriété est resté stable, augmentant modestement de 0,2 % pour atteindre 431 700 $ au cours de la même période.
« Après trois années de croissance à deux chiffres pendant et après la pandémie, les prix des propriétés récréatives se sont stabilisés légèrement en deçà du sommet, à l'aube de la saison printanière 2025 », a déclaré Phil Soper. « De 2021 à 2023, la demande pour les chalets a explosé, alors que de nombreux Canadiens ont délaissé les centres urbains pour la vie au bord du lac, en réponse aux confinements, aux restrictions de voyage et à l'adoption massive du télétravail. Cette ruée a fait grimper les prix à des niveaux records. Plus de cinq ans plus tard, le marché revient à une croissance plus soutenable, avec des hausses annuelles plus modérées. »
« Pour les mois à venir, on s'attend à une progression modeste des prix, soutenue par une offre toujours insuffisante. Les nouvelles constructions ne suffisent pas à combler la demande, ce qui continuera de faire pression sur les prix à long terme. »
Selon une enquête menée auprès de 153 professionnels du marché immobilier récréatif de Royal LePage à travers le pays3, près de la moitié (46 %) ont signalé une demande similaire de la part des acheteurs pour les propriétés récréatives par rapport à la même période l'année dernière. Un nombre égal (24 %) ont signalé une augmentation ou une diminution de la demande. Parallèlement, 55 % des répondants ont indiqué que le nombre moyen de jours sur le marché a augmenté dans leur région par rapport à l'année précédente. Trente-neuf pour cent des répondants ont déclaré que l'offre de logements était similaire à celle de l'année dernière, tandis que 33 % ont indiqué que l'offre était plus faible.
« Bien que les acheteurs de propriétés secondaires aient tendance à avoir une dette hypothécaire moins élevée que les acheteurs de résidences principales, notamment parce que les prêteurs sont plus prudents lorsqu'ils financent des propriétés à usage saisonnier, la baisse des coûts d'emprunt reste une incitation importante. Lorsque le fardeau de la dette sur une résidence principale s'allège, cela libère souvent une capacité d'investissement dans une résidence secondaire », a déclaré M. Soper. « Parallèlement, les tensions commerciales actuelles et l'affaiblissement du dollar canadien, combinés à un sentiment croissant de patriotisme au pays, encouragent davantage de familles à rester au nord de la frontière. Pour beaucoup, l'attrait des voyages aux États-Unis s'est estompé, ce qui a ravivé l'intérêt pour les propriétés récréatives canadiennes. »
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1 Les prévisions nationales et provinciales de Royal LePage sont des médianes pondérées basées sur un modèle pondéré utilisant les ventes dans chaque région. |
2 Les prix médians pondérés nationaux et provinciaux de Royal LePage sont basés sur un modèle pondéré utilisant les ventes dans chaque région. |
3 Un sondage national en ligne a été mené auprès de 153 courtiers immobiliers au service des acheteurs et des vendeurs dans les régions canadiennes de propriétés récréatives entre le 27 février 2025 et le 19 mars 2025. |
La baisse des taux d'intérêt offre des opportunités aux futurs propriétaires de chalets
La baisse des taux d'intérêt a donné un coup de pouce aux acheteurs potentiels de maisons à travers le pays, y compris ceux qui recherchent une résidence secondaire ou une propriété saisonnière.
Depuis juin 2024, la Banque du Canada a abaissé son taux de financement à un jour à sept reprises consécutives, ce qui représente une baisse totale de 225 points de base à ce jour. Avant cette série de réductions, les experts en propriétés récréatives avaient prédit dans le Rapport printanier sur les propriétés récréatives 2024 de Royal LePage4 que l'activité d'achat s'intensifierait lorsque la banque centrale du Canada commencerait à baisser le taux à un jour.
En 2025, près de la moitié (46 %) des experts en propriétés récréatives ont déclaré que la demande avait augmenté sur leur marché en raison de la baisse des coûts d'emprunt. Soixante-quinze pour cent des experts ont indiqué que les acheteurs de propriétés récréatives dans leur région obtiennent généralement un financement, tel qu'une hypothèque ou un prêt, lorsqu'ils effectuent un achat.
« Bien que les acheteurs de propriétés récréatives ne soient pas aussi fortement touchés par les taux hypothécaires que ceux du marché résidentiel, la baisse des coûts d'emprunt reste une incitation intéressante pour ceux qui cherchent à acheter une maison à la campagne. Et, avec un dollar canadien qui s'affaiblit et un sentiment de patriotisme qui se renforce, on observe un mouvement croissant de retraités migrateurs qui choisissent de rester de ce côté de la frontière », a déclaré M. Soper. « Avec une offre de logements en baisse sur plusieurs marchés, le terrain est prêt pour une pression à la hausse des prix dans de nombreuses communautés à travers le pays cette année. »
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4 La reprise du marché de l'immobilier récréatif se profile à l'horizon selon Royal LePage, 20 mars 2024 |
La réglementation sur la location de résidences secondaires freine l'activité du marché
Lorsque les propriétaires de chalets n'utilisent pas leur résidence secondaire, beaucoup choisissent de la louer pour compenser les coûts d'exploitation. Cependant, les restrictions croissantes sur les locations à court terme, en particulier sur les marchés des résidences secondaires, ont rendu cette pratique difficile dans certaines régions.
Trente et un pour cent des experts en propriétés récréatives ont signalé une diminution du nombre d'acheteurs ayant l'intention d'utiliser leurs propriétés récréatives à des fins de location par rapport à l'année dernière ; ce chiffre est plus élevé en Ontario (36 %) et en Colombie-Britannique (32 %). À l'échelle nationale, 27 % des répondants ont signalé une augmentation, tandis que 33 % n'ont signalé aucun changement.
« La possibilité de louer son chalet en dehors de la haute saison pour générer des revenus devient de plus en plus difficile en raison du durcissement des réglementations en matière de location à court terme dans de nombreuses régions, notamment en Ontario, au Québec et en Colombie-Britannique. Les investisseurs qui envisagent les propriétés récréatives comme une alternative à l'immobilier traditionnel sont confrontés aux mêmes limites », a déclaré M. Soper. « Si les politiques visant à restreindre sévèrement le marché de la location saisonnière persistent, elles risquent de décourager les acheteurs et de ralentir les économies locales. Le tourisme saisonnier contribue de manière essentielle à l'emploi, au succès des petites entreprises et au développement régional dans les régions propices aux chalets. Nous encourageons les décideurs politiques à trouver un équilibre réfléchi, qui protège l'accès au logement pour les communautés locales tout en soutenant le dynamisme du tourisme local.
« Beaucoup de nos spécialistes du secteur des propriétés récréatives recommandent aux jeunes familles d'essayer avant d'acheter, en louant pour une saison afin de mieux comprendre la communauté, le mode de vie et ce qu'implique réellement la propriété. »
À l'échelle nationale, 48 % des experts en immobilier récréatif interrogés ont déclaré que les propriétaires de leur région utilisent généralement leur propriété comme résidence secondaire ou maison de vacances. Une proportion plus faible (27 %) a déclaré que les propriétaires divisent l'utilisation de leur maison - en partie pour les loisirs et en partie comme propriété locative. Dans tout le pays, la majorité de la demande des acheteurs provient des personnes âgées de 50 à 64 ans, selon 59 % des experts.
« Qu'ils recherchent une option de vacances à domicile ou une propriété à transmettre à leurs enfants, les acheteurs continueront d'être attirés par la beauté des communautés récréatives du Canada. Les escapades estivales dans un chalet ou une maison de campagne au bord d'un lac sont profondément ancrées dans la tradition canadienne. Si certains pourraient y renoncer cette année, hésitants face aux actualités relatives aux frictions commerciales et à l'incertitude économique, beaucoup estiment que c'est le moment idéal pour profiter de l'attrait durable d'une retraite rurale canadienne - forte et libre ! », a conclu M. Soper.
Tableau: Prévisions 2025 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2024) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
CANADA ATLANTIQUE
En 2024, le prix médian pondéré d'une maison unifamiliale sur le marché des propriétés récréatives du Canada atlantique a augmenté de 8,3 % par rapport à la même période en 2023 pour atteindre 461 900 $. Durant cette même période, le prix médian pondéré d'une propriété unifamiliale riveraine a connu une hausse de 12,6 % pour s'établir à 598 000 $, tandis que le prix médian pondéré d'une copropriété standard a augmenté de 9,5 % pour atteindre 507 200 $.
Selon un sondage mené par Royal LePage auprès d'experts en propriétés récréatives, 46 % des personnes interrogées au Canada atlantique ont rapporté que cette année, le nombre de propriétés sur le marché était inférieur à celui de 2024. Une proportion égale (46 %) a rapporté que le nombre de propriétés sur le marché était semblable et 69 % ont rapporté que la demande était semblable ou inférieure. Dans la région, 62 % des experts sont d'avis que le nombre moyen de jours sur le marché a augmenté légèrement par rapport à la même période l'an dernier.
« Au cours de la dernière année, la demande pour des propriétés récréatives est restée stable, plusieurs acheteurs étant motivés par le désir de posséder une maison de vacances à proximité de leur résidence principale », mentionne Corey Huskilson, courtier immobilier, Royal LePage Atlantic à South Shore, en Nouvelle-Écosse. « Un nombre croissant d'acheteurs potentiels recherchent une propriété récréative pouvant aussi servir d'investissement, ce qui a entraîné une augmentation de la demande pour des propriétés prêtes à être louées. Alors que l'activité de vente en général devrait rester semblable à celle de l'année dernière, je m'attends à un regain de confiance de la part des acheteurs avec la poursuite de la baisse des taux d'intérêt, ce qui se traduira par une saison printanière occupée. »
M. Huskilson fait remarquer que si la demande de l'extérieur de la province a diminué depuis les sommets atteints lors de la pandémie, les acheteurs locaux démontrent toujours autant d'intérêt. « Comme de plus en plus de gens choisissent de rester dans leur province plutôt que de voyager à l'étranger, les propriétés récréatives de la région restent un investissement recherché. Cependant, le nombre de propriétés sur le marché reste limité, ce qui s'avère un défi pour les acheteurs et maintient une concurrence serrée. »
Toujours selon le même sondage, 85 % des experts en propriétés récréatives du Canada atlantique ont déclaré que les acheteurs de leurs régions respectives obtiennent généralement un financement lorsqu'ils procèdent à une acquisition. Lorsqu'on leur a demandé si la baisse des coûts d'emprunt avait eu un impact sur la demande pour des propriétés récréatives dans leur région, 54 % des experts ont affirmé que la demande avait légèrement augmenté, tandis que 38 % ont déclaré qu'elle était restée la même.
« La demande pour des propriétés récréatives à Terre-Neuve reste forte, plusieurs acheteurs recherchant une résidence secondaire ou une maison de vacances plutôt qu'une propriété locative pour générer des revenus », souligne Mike Turner, courtier immobilier et propriétaire, Royal LePage Turner Realty à Gander, à Terre-Neuve-et-Labrador. « Nous avons observé une légère augmentation de l'offre, ce qui donne plus d'options aux acheteurs. Même si les baisses de taux d'intérêt ont eu un impact mineur sur la demande, je prévois que l'activité de vente restera stable au cours des prochains mois, alors que les conditions du marché demeureront relativement équilibrées. »
M. Turner ajoute que plusieurs acheteurs cherchent à acquérir une propriété récréative, que ce soit comme résidence pour leur retraite ou comme résidence de vacances saisonnière pour leur famille. Il signale aussi que même si la demande de l'extérieur de la province s'est atténuée, les acheteurs locaux continuent de manifester un vif intérêt.
Le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les régions récréatives du Canada atlantique devrait augmenter de 8,0 % en 2025 pour atteindre 498 852 $.
Tableau: Prévisions 2025 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2024) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
QUÉBEC
En 2024, le prix médian pondéré d'une maison unifamiliale sur le marché des propriétés récréatives du Québec a augmenté de 7,6 % d'une année sur l'autre pour atteindre 425 300 $, par rapport à 2023. Au cours de la même période, le prix médian pondéré d'une propriété unifamiliale au bord de l'eau a augmenté de 6,4 % pour atteindre 521 700 $, tandis que le prix médian pondéré d'un appartement standard a augmenté de 3,7 % pour atteindre 345 700 $.
Selon une enquête menée par Royal LePage auprès d'experts en propriétés récréatives, 42 % des répondants de la province de Québec ont fait état d'un niveau d'offre de logements similaire cette année par rapport à 2024, tandis que 30 % ont fait état d'une baisse. Quarante-deux pour cent des répondants ont fait état d'une demande similaire à celle de l'année dernière à la même époque, tandis que 30 % ont fait état d'une augmentation. Dans la région, 55 % des experts ont déclaré que le nombre moyen de jours sur le marché a augmenté par rapport à l'année dernière à la même époque.
« Le marché immobilier dans les régions récréatives du Québec a observé une solide reprise en 2024 et les premiers mois de 2025 montrent une demande toujours à la hausse », a dit Dominic St-Pierre, vice-président exécutif, développement des affaires, Royal LePage. « L'inventaire est limité, les nouvelles constructions pour des résidences récréatives sont plutôt rares, les taux d'intérêt continuent de s'affaiblir et les acheteurs expérimentés possèdent une équité robuste permettant d'aspirer à des propriétés plus dispendieuses. »
Le sondage révèle que 82 % des experts en propriétés récréatives du Québec affirment que les acheteurs de leur région obtiennent généralement du financement pour leurs achats. Lorsqu'on leur a demandé si la baisse des coûts d'emprunt avait eu une incidence sur la demande de propriétés récréatives dans leur région, 70 % des experts ont répondu que la demande avait augmenté, tandis que 21 % ont déclaré qu'elle était restée inchangée.
« Les marchés immobiliers urbains sont normalement plus sensibles aux fluctuations économiques et à l'incertitude politique », rappelle M. St-Pierre. « Il est encore difficile de mesurer précisément l'ampleur des répercussions de la dynamique tarifaire actuelle, mais jusqu'à maintenant, les marchés de propriétés récréatives du Québec semblent afficher une bonne résilience. »
Il ajoute que certains changements de comportement pourraient par ailleurs favoriser la demande locale : « Face aux décisions controversées de l'administration Trump, il est probable que certains Snowbirds québécois délaissent leur résidence secondaire située dans un État américain ensoleillé pour se tourner vers nos marchés récréatifs locaux. Ce phénomène pourrait accentuer la concurrence et stimuler davantage la demande pour ce type de propriétés au Québec. »
Le prix médian d'une maison unifamiliale dans les régions récréatives du Québec devrait augmenter de 7,5 % en 2025 pour atteindre 457 198 $.
Pour plus d'information sur les marchés immobiliers récréatifs du Québec, cliquez ici: rlp.ca/rapportproprietesrecreatives2025
Tableau: Prévisions 2025 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2024) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
ONTARIO
En 2024, le prix médian pondéré d'une maison unifamiliale sur le marché des propriétés récréatives de l'Ontario a diminué de 1,5 % d'une année sur l'autre pour atteindre 640 700 $, par rapport à 2023. Au cours de la même période, le prix médian pondéré d'un appartement standard en copropriété a diminué de 5,7 % pour atteindre 468 900 $.
Selon un sondage mené par Royal LePage auprès d'experts en propriétés récréatives, 39 % des personnes interrogées en Ontario ont rapporté que cette année, le nombre de propriétés sur le marché était inférieur à celui de 2024. Or, 46 % d'entre eux ont rapporté que la demande était semblable. Dans la région, 61 % des experts sont d'avis que le nombre moyen de jours sur le marché a augmenté par rapport à la même période l'an dernier.
« La région de Muskoka a connu une augmentation graduelle du nombre d'inscriptions, ce qui est une bonne nouvelle pour les acheteurs qui recherchent un type précis de propriété récréative et qui veulent avoir plus de choix. Cependant, ni l'augmentation de l'offre ni la baisse des taux d'intérêt ne se sont encore traduites par une augmentation importante de la demande, ce qui explique que le nombre de jours sur le marché soit plus élevé qu'à l'habitude pour cette période de l'année », indique John O'Rourke, dirigeant d'agence, Royal LePage Lakes of Muskoka.
« Les règlements stricts en matière de location à court terme continuent de dissuader les investisseurs et les personnes espérant louer leur propriété pendant la basse saison. Par conséquent, la plupart des acheteurs sur le marché actuel sont ceux qui acquièrent une propriété surtout pour leur usage personnel pendant les vacances. Les chalets accessibles pendant l'hiver et dotés d'une bonne connexion Internet restent le type de propriété le plus recherché, puisqu'ils offrent la possibilité de travailler à distance. À court terme, les tarifs douaniers en vigueur et l'incertitude économique générale devraient maintenir l'activité du marché à un niveau relativement stable ce printemps », a dit M. O'Rourke.
Toujours selon le même sondage, 76 % des experts en propriétés récréatives en Ontario ont déclaré que les acheteurs de leurs régions respectives obtiennent généralement un financement lorsqu'ils procèdent à une acquisition. Lorsqu'on leur a demandé si la baisse des coûts d'emprunt avait eu un impact sur la demande pour des propriétés récréatives dans leur région, 46 % des experts ont affirmé que la demande était restée la même.
« Malgré la baisse des taux d'intérêt, la demande pour des propriétés récréatives dans la région des Rideau Lakes est plus faible qu'à l'habitude pour cette période de l'année. L'incertitude entourant d'éventuelles modifications de l'impôt sur les gains en capital et le climat politique général, tant à l'échelle nationale qu'internationale, rend plusieurs acheteurs frileux et hésitants à conclure une transaction. Toutefois, le nombre de propriétés comparativement plus bas continue de stabiliser les prix », explique Pauline Aunger, dirigeante d'agence, Royal LePage Advantage Real Estate dans les Rideau Lakes. « Notre clientèle reste un mélange de familles à la recherche de chalets pour le week-end et de retraités à la recherche d'une vie au bord d'un plan d'eau avec un accès facile aux commodités. Comme on s'attend à ce que l'activité soit modeste pour le marché de printemps à venir, il reste à voir comment le contexte politique influencera, cette année, l'achat et la vente de propriétés récréatives dans la région. »
Le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les régions récréatives de l'Ontario devrait augmenter modestement de 1,0 % en 2025 pour atteindre 647 107 $.
Tableau: Prévisions 2025 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2024) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
MANITOBA ET SASKATCHEWAN
En 2024, le prix médian pondéré d'une maison unifamiliale sur le marché des propriétés récréatives du Manitoba et de la Saskatchewan a augmenté de 6,6 % par rapport à la même période en 2023 pour atteindre 296 700 $. Durant cette même période, le prix médian pondéré d'une propriété unifamiliale riveraine a connu une baisse de 4,3 % pour s'établir à 431 200 $.
Selon un sondage mené par Royal LePage auprès d'experts en propriétés récréatives, 57 % des personnes interrogées dans ces deux provinces ont rapporté que cette année, le nombre de propriétés sur le marché était semblable à celui de 2024. Quarante-trois pour cent d'entre eux ont rapporté que la demande était semblable, tandis qu'une proportion égale (43 %) a rapporté que la demande était plus forte. Dans la région, 71 % des experts sont d'avis que le nombre moyen de jours sur le marché est environ le même que celui à la même période l'an dernier.
« Le marché des propriétés récréatives du nord de la Saskatchewan a toujours été petit, attirant une grande diversité d'acheteurs. Certains sont des habitants de la région à la recherche d'un endroit où s'évader en famille, tandis que d'autres recherchent des lieux de retraite de luxe proposant des commodités haut de gamme. À l'approche du printemps, nous avons observé une augmentation de la demande de la part de ces deux segments d'acheteurs, ce qui exerce une pression encore plus forte sur le nombre de propriétés disponibles déjà limité », mentionne Lou Doderai, propriétaire et dirigeant d'agence, Royal LePage Icon Realty à Prince Albert, en Saskatchewan. « Dans cette région, les propriétés récréatives sont souvent transmises de génération en génération, ce qui limite l'offre. Le nombre de propriétés qui changent de mains est donc inférieur à celui observé dans d'autres marchés. Même si le printemps est généralement synonyme d'une hausse des inscriptions, le peu de nouveaux projets immobiliers et l'augmentation des coûts de construction devraient maintenir le nombre de propriétés sur le marché à un niveau bas cette année, ce qui entraînera une hausse des prix dans un avenir prévisible. »
Toujours selon le même sondage, lorsqu'on leur a demandé si la baisse des coûts d'emprunt avait eu un impact sur la demande pour des propriétés récréatives dans leur région, 57 % des experts ont affirmé que la demande avait augmenté légèrement.
« Notre marché a connu un début de printemps plus lent qu'à l'habitude, en grande partie parce que les consommateurs sont hésitants dans le contexte d'incertitude économique actuel. Même si les taux d'intérêt sont à la baisse, cette tendance ne s'est pas encore traduite par une augmentation importante de la demande des acheteurs. Or, l'avantage de ce ralentissement de l'activité est que le nombre de propriétés sur le marché a augmenté, offrant aux acheteurs potentiels un meilleur choix et une concurrence moins forte », souligne Rolf Hitzer, propriétaire et dirigeant d'agence, Royal LePage Top Producers Real Estate à Winnipeg, au Manitoba. « Notre marché attire souvent des acheteurs d'âge mûr, près de la retraite, qui cherchent à quitter de la vie urbaine pour adopter un mode de vie plus décontracté au bord du lac. À court terme, nous prévoyons une augmentation de l'activité, alors que les consommateurs privilégient à nouveau de prendre des vacances et d'acheter une propriété à proximité de chez eux. »
Le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les régions récréatives du Manitoba et de la Saskatchewan devrait augmenter de 4,5 % en 2025 pour atteindre 310 052 $.
Tableau: Prévisions 2025 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2024) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
ALBERTA
En 2024, le prix médian pondéré d'une maison unifamiliale sur le marché des propriétés récréatives de l'Alberta a augmenté de 1,2 % par rapport à la même période en 2023 pour atteindre 1 270 800 $. Durant cette même période, le prix médian pondéré d'une propriété unifamiliale riveraine a connu une hausse de 6,6 % pour s'établir à 663 300 $. En tant que destination récréative populaire d'envergure, le marché immobilier de Canmore, avec ses propriétés de luxe à proximité du parc national de Banff, influence grandement les prix en Alberta.
Selon un sondage mené par Royal LePage auprès d'experts en propriétés récréatives, 45 % des personnes interrogées en Alberta ont rapporté que cette année, le nombre de propriétés sur le marché était semblable à celui de 2024, tandis qu'une proportion équivalente (45 %) a rapporté que ce nombre était inférieur. En outre, 45 % des personnes interrogées ont aussi rapporté que la demande était semblable à celle de l'an dernier. Dans la région, 55 % des experts sont d'avis que le nombre moyen de jours sur le marché est resté le même ou a légèrement augmenté par rapport à la même période l'an dernier.
« La baisse des taux d'intérêt n'a pas stimulé de manière significative l'activité et les ventes à Canmore au cours de l'année écoulée, car de nombreux acheteurs sur ce marché ont tendance à effectuer des transactions au comptant et sont donc moins influencés par les coûts d'emprunt. Cependant, la demande globale est restée stable, avec des fluctuations saisonnières historiques, même si l'offre de maisons neuves a légèrement augmenté, ce qui a été une bonne nouvelle pour ceux qui recherchent une résidence secondaire. Ce printemps, les acheteurs bénéficieront d'un vaste choix dans la plupart des segments du marché, y compris certains projets de construction récemment achevés », a déclaré Brad Hawker, dirigeant d'agence chez Royal LePage Solutions. « Canmore continue d'attirer des familles actives, des acheteurs matures et des retraités qui sont attirés par son charme de petite ville, ses commodités modernes et ses attractions de plein air de classe mondiale. Grâce à sa communauté très accessible à pied et à son accès direct à la nature, Canmore devrait connaître une demande constante et une légère appréciation des prix tout au long du printemps. »
Toujours selon le même sondage, lorsqu'on leur a demandé si la baisse des coûts d'emprunt avait eu un impact sur la demande pour des propriétés récréatives dans leur région, 55 % des experts ont affirmé que la demande est restée inchangée.
« La demande des acheteurs pour des propriétés récréatives dans les régions de Wabamun Lake et du Lac St. Anne continue de dépasser l'offre, ce qui alimente une hausse constante des prix. Comme Edmonton et ses quartiers environnants prennent de l'expansion, de plus en plus d'acheteurs recherchent des lieux à proximité de la ville où s'évader pour le week-end. Cette demande accrue a conduit à des ventes plus rapides, les propriétés passant moins de jours sur le marché », souligne Tom Shearer, dirigeant d'agence, Royal LePage Noralta Real Estate. « Le marché des propriétés récréatives est largement alimenté par trois principaux groupes d'acheteurs : les familles locales d'Edmonton à la recherche d'une maison de vacances, les acheteurs fortunés à la recherche d'une propriété haut de gamme au bord d'un lac et les personnes qui ont déménagé d'autres régions à proximité d'un plan d'eau à la recherche d'une résidence à l'année près de la ville. À l'approche du marché de printemps, nous nous attendons à une forte demande de la part de tous ces groupes d'acheteurs, ce qui nous permet d'envisager une saison robuste et compétitive. »
Le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les régions récréatives de l'Alberta devrait augmenter de 2,0 % en 2025 pour atteindre 1 296 216 $.
Tableau: Prévisions 2025 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2024) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
COLOMBIE-BRITANNIQUE
En 2024, le prix médian pondéré d'une maison unifamiliale sur le marché des propriétés récréatives de la Colombie-Britannique a augmenté de 1,0 % par rapport à la même période en 2023 pour atteindre 933 100 $. Durant cette même période, le prix médian pondéré d'une propriété unifamiliale riveraine a connu une baisse de 8,3 % pour s'établir à 2 078 700 $, tandis que le prix médian pondéré d'une copropriété standard a augmenté de 2,3 % pour atteindre 425 200 $.
Selon un sondage mené par Royal LePage auprès d'experts en propriétés récréatives, 50 % des personnes interrogées en Colombie-Britannique ont rapporté que cette année, le nombre de propriétés sur le marché était semblable à celui de 2024 et 36 % ont rapporté qu'il en était de même de la demande. Dans la région, 36 % des experts sont d'avis que le nombre moyen de jours sur le marché est resté approximativement le même qu'à la même période l'an dernier.
« Les obstacles législatifs ont un impact important sur le marché récréatif de l'Okanagan. La taxe sur les logements vacants de la province rend les acheteurs très hésitants, en particulier dans le segment des propriétés au bord de l'eau », a déclaré Francis Braam, dirigeant-propriétaire de Royal LePage Kelowna. « En Colombie-Britannique, les propriétés laissées vacantes pendant plus de six mois dans l'année font l'objet d'une taxation supplémentaire, une dépense supplémentaire que de nombreux résidents à temps partiel ne sont pas prêts à assumer. De plus, en raison des restrictions sur les locations à court terme dans la région, les propriétaires n'ont plus la possibilité de louer leur maison pour compenser les coûts, ce qui limite encore davantage l'intérêt des investisseurs. »
M. Braam fait remarquer que l'incertitude économique devrait inciter certains acheteurs à rester à l'écart du marché ce printemps, ce qui se traduira par une appréciation plus modeste des prix. « Toutefois, le nombre limité de nouveaux projets de construction dans la région restreint l'offre, ce qui, à long terme, devrait favoriser une tendance à la hausse des prix. »
Toujours selon le même sondage, 45 % des experts en propriétés récréatives de la Colombie-Britannique ont déclaré que les acheteurs de leurs régions respectives obtiennent généralement un financement lorsqu'ils procèdent à une acquisition. Lorsqu'on leur a demandé si la baisse des coûts d'emprunt avait eu un impact sur la demande pour des propriétés récréatives dans leur région, 50 % des experts ont affirmé que la demande est restée inchangée.
« À l'approche du printemps, la demande pour des propriétés récréatives augmente graduellement. Cette hausse est en partie due à la baisse de 225 points de base des taux d'intérêt au cours des derniers mois. Même si les acheteurs qui recherchent des propriétés de plusieurs millions de dollars sont généralement moins touchés par les coûts d'emprunt, la baisse des taux d'intérêt en a tout de même encouragé certains à entrer sur le marché afin de profiter des économies que cela entraîne. Par conséquent, le nombre de propriétés sur le marché s'est légèrement resserré », mentionne Frank Ingham, courtier immobilier associé, Royal LePage Sussex à Pemberton. « La plupart des acheteurs continuent de venir du Lower Mainland de la Colombie-Britannique, cherchant des propriétés de vacances à l'année, en particulier à Whistler, une région reconnue dans le monde entier pour ses domaines skiables. Contrairement à d'autres régions de la province, Whistler n'est pas soumise à la taxe sur la spéculation de la Colombie-Britannique, ce qui signifie que les investisseurs ne sont pas découragés d'entrer sur le marché. Cependant, la majorité des acheteurs restent des utilisateurs finaux qui achètent une propriété pour leur usage personnel plutôt qu'à des fins d'investissement. »
« Une fois que l'incertitude entourant les droits de douane se sera dissipée, je m'attends à ce que la demande reprenne, ce qui exercera une pression à la hausse sur les prix des maisons. En outre, un dollar canadien plus faible pourrait encore alimenter l'intérêt des acheteurs nationaux, car la propriété de maisons de vacances au Canada devient plus attrayante par rapport aux alternatives internationales », a ajouté M. Ingham.
Le prix médian d'une propriété unifamiliale dans les régions récréatives de la Colombie-Britannique devrait augmenter de 2,0 % en 2025 pour atteindre 951 762 $.
Tableau: Prévisions 2025 de Royal LePage et prix des propriétés récréatives (2024) : rlp.ca/tableau_rapportproprietesrecreatives2025
À propos du Rapport printanier sur les propriétés récréatives de Royal LePage
Le Rapport printanier de Royal LePage sur les propriétés récréatives compile des observations, des données et des prévisions provenant de 50 marchés immobiliers au Québec. Les données sur le prix médian ont été compilées et analysées par Royal LePage pour la période allant du 1er janvier 2024 au 31 décembre 2024 et du 1er janvier 2023 au 31 décembre 2023. Les données ont été obtenues par l'intermédiaire des agences immobilières locales et des chambres immobilières de chacune des régions étudiées. Les prix médians pondérés provinciaux et prévisions de Royal LePage sont basés sur un modèle pondéré utilisant les ventes dans chaque région. La disponibilité des données est basée sur un seuil transactionnel et sur la disponibilité des données régionales en utilisant les types de logement standard du rapport. Les prix peuvent varier par rapport aux rapports précédents en raison d'un changement dans le nombre de régions participantes.
À propos du sondage sur les propriétés récréatives de Royal LePage
Le sondage en ligne a été mené à l'échelle nationale entre le 27 février 2025 et le 19 mars 2025 auprès de 153 courtiers immobiliers desservant des acheteurs et des vendeurs dans les régions récréatives du Canada.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l'immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMC de Royal LePageMD, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d'hébergement pour femmes et enfants ainsi qu'aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD Inc., une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole « TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.
Royal LePageMD est une marque de commerce déposée de la Banque Royale du Canada, utilisée sous licence par les Services Immobiliers BridgemarqMD Inc.
Liste des experts en propriétés récréatives de Royal LePage :
Canada atlantique
Vallée d'Annapolis (Nouvelle-Écosse)
Logan Morse, dirigeant d'agence
Royal LePage Atlantic
[email protected]
902-680-5752
Cap-Breton (Nouvelle-Écosse)
Ian Hamilton, propriétaire
Royal LePage Anchor Realty
[email protected]
902-225-0344
South Shore (Nouvelle-Écosse)
Corey Huskilson, courtier immobilier
Royal LePage Atlantic
[email protected]
902-293-3780
Péninsule d'Avalon (Terre-Neuve)
Len King, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Property Consultants
[email protected]
709-743-3861
Central Newfoundland (Terre-Neuve)
Mike Turner, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Turner Realty
[email protected]
709-424-6517
Comté de Charlotte (Nouveau-Brunswick)
Misty Flynn, courtier immobilier
Royal LePage Atlantic
[email protected]
506-866-8832
Québec
MRC d'Antoine-Labelle et d'Argenteuil
Pierre Vachon, courtier immobilier résidentiel et commercial
Royal LePage Humania
[email protected]
514-512-1598
MRC des Appalaches
Mélissa Roussin, courtier immobilier résidentiel et commercial
Royal LePage Pro
[email protected]
418-333-2214
Bromont et MRC de Memphrémagog
Véronique Boucher, courtier immobilier résidentiel
Royal LePage Au Sommet
[email protected]
450-525-2318
MRC de Charlevoix
Jean-François Larocque, courtier immobilier résidentiel et commercial agréé
Royal LePage Inter-Québec
[email protected]
418-635-1191
MRC des Collines-de-l'Outaouais et de Papineau
Annick Fleury, courtier immobilier résidentiel
Royal LePage Vallée de l'Outaouais
[email protected]
819-592-5152
MRC de La Côte-de-Beaupré et de La Jacques-Cartier
Marc Bonenfant, courtier immobilier résidentiel et commercial agréé
Royal LePage Inter-Québec
[email protected]
418-561-3918
MRC de La Côte-de-Gaspé
Christian Cyr, courtier immobilier agréé
Royal LePage Village
[email protected]
418-392-9927
MRC Les Laurentides
Corina Enoaie, directrice d'agence et courtier immobilier
Les Immeubles Mont-Tremblant
[email protected]
819-421-0373
MRC de Matawinie et de Montcalm
Éric Fugère, courtier immobilier résidentiel et commercial
Royal LePage Habitations
[email protected]
514-799-2847
MRC des Pays-d'en-Haut
Éric Léger, courtier immobilier agréé
Royal LePage Humania
[email protected]
514-949-0350
Ontario
Péninsule-Bruce
Chris Amyot, courtier immobilier
Royal LePage RCR Realty
[email protected]
519-649-8081
Comté de Haliburton
Chris James, courtier immobilier
Royal LePage Lakes of Haliburton
[email protected]
705-457-2414
Lacs Kawartha
Guy Masters, dirigeant d'agence
Royal LePage Kawartha Lakes Realty
[email protected]
705-328-4234
Lake Erie Shoreline
Deanna Gunter, directrice de succursale
Royal LePage NRC Realty
[email protected]
905-688-4561
Land O'Lakes et Tweed
Diana Cassidy-Bush, courtier immobilier
Royal LePage ProAlliance Realty
[email protected]
613-966-6060
Muskoka
John O'Rourke, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Lakes of Muskoka
[email protected]
705-645-5257
Le chenal Nord - Secteur rural est (Echo Bay, Desbarats, Bruce Mines, Thessalon, Huron Shores, North Shore, Iron Bridge)
Mariola Morin, dirigeant d'agence
Royal LePage Northern Advantage
[email protected]
705-206-3110
Orilla et ses cantons (Oro-Medonte, Severn & Ramara)
Julian Langiano, dirigeant d'agence
Royal LePage Real Quest Realty
[email protected]
705-327-9999
Ottawa Valley
Jessica Fay, dirigeante d'agence
Royal LePage Team Realty
[email protected]
613-717-2393
Comté de Peterborough (Peterborough et les Kawarthas)
Chiarina Payne, dirigeant d'agence
Royal LePage Frank Real Estate
[email protected]
705-748-4056
Lac Rideau
Pauline Aunger, dirigeante d'agence
Royal LePage Advantage Real Estate
[email protected]
613-285-9158
Sud de la baie Géorgienne (Meaford, Thornbury, Wasaga Beach, Collingwood)
Desmond von Teichman, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Locations North
[email protected]
705-444-7063
Manitoba et Saskatchewan
Interlake (Manitoba)
Tyler Bucklaschuk, courtier immobilier et dirigeant d'agence
Royal LePage JMB & Associates
[email protected]
204-642-8576
Lac du Bonnet (Manitoba)
Rolf Hitzer, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Top Producers Real Estate
[email protected]
204-960-2159
North Central Saskatchewan (Christopher Lake, Emma Lake, Candle Lake, Waskesiu Lake et Elk Ridge)
Lou Doderai, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Icon Realty
[email protected]
306-960-7925
Alberta
Canmore
Brad Hawker, dirigeant d'agence associé
Royal LePage Solutions
[email protected]
403-678-7557
Lac Ste. Anne et Lac Wabamun
Tom Shearer, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Noralta Real Estate
[email protected]
780-993-1515
Lac Pigeon
Barbara Howey, dirigeante-propriétaire
Royal LePage Parkland Agencies
[email protected]
780-361-7882
Colombie-Britannique
Central Okanagan et North Okanagan
Francis Braam, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Kelowna
[email protected]
250-860-1100
Central Vancouver Island & Gulf Islands
Justin Steele, courtier immobilier
Royal LePage Nanaimo Realty
[email protected]
778-269-2964
Comox Valley, Île Denman, Île Hornby, Mont Washington
Val Wright, courtier immobilier
Royal LePage In The Comox Valley
[email protected]
250-334-7460
Invermere
Barry Benson, dirigeant-propriétaire
Royal LePage Rockies West Realty
[email protected]
250-342-5809
Pemberton et Whistler
Frank Ingham, dirigeant d'agence associé
Royal LePage Sussex
[email protected]
604-230-8167
SOURCE Royal LePage Real Estate Services

Contact média: Dominic Blais, Burson pour le compte de Royal LePage, [email protected], 438.988.6382
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