MONTRÉAL, le 31 mars 2021 /CNW Telbec/ - La Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ) ainsi que la Fraternité des policiers et policières de Montréal (FPPM), demandent formellement au gouvernement de prendre en considération les amendements proposés par ces derniers dans le cadre des travaux de révision du PL59 visant à moderniser le régime de santé et de sécurité du travail.
En effet, le projet de loi dans sa forme actuelle ne tient pas compte de certaines particularités reliées à plusieurs professions, notamment en ce qui concerne les agents de police.
RECONNAISSANCE DES TRAVAILLEURS DE PREMIÈRE LIGNE
La FPMQ et la FPPM demandent à ce que la Loi vienne confirmer les catégories d'emplois qui sont à risques de développer des lésions psychologiques et pour lesquels le principe de présomption devrait s'appliquer, tel que les agents de police, les pompiers temporaires, à temps partiel et à temps plein, les préventionnistes en incendie, les ambulanciers, les techniciens paramédicaux, les répartiteurs médicaux et les répartiteurs 911, pour ne nommer que ceux-ci. Bref, la demande est à l'effet de reconnaître l'ensemble des travailleurs de métiers d'urgence et les contraintes et spécificités reliées à l'exercice de leurs professions respectives.
LÉSIONS PSYCHOLOGIQUES
La FPMQ ainsi que la FPPM demandent aussi au gouvernement de reconnaître une définition beaucoup plus large de ce qui peut être inclus dans le projet de loi en termes de lésions psychologiques. En effet, les demandes de modifications au PL59 visent à inclure le stress post-traumatique, la dépression, l'anxiété généralisée, le trouble de l'adaptation, le traumatisme vicariant (fatigue par compassion), tels que décrits dans la littérature médicale ou le DSM-V à travers la liste des maladies bénéficiant du principe de présomption et ce, pour l'ensemble des professionnels de première ligne mentionnés ci-haut.
Plusieurs groupes de professionnels, notamment la FPMQ et la FPPM désirent faire ajouter aussi à la loi la reconnaissance de l'impact des postures contraignantes et non-ergonomiques et la reconnaissance des lésions professionnelles découlant du port d'équipement spécialisé et des postures contraignantes dans les véhicules.
La FPMQ et la FPPM font donc front commun dans leurs demandes et sont évidemment disposées, tel que démontré au cours des dernières semaines, à travailler de concert avec le comité de travail sur la modernisation du Projet de loi 59 afin que les travailleurs de première ligne, qui n'ont pas été épargnés au cours des derniers mois rappelons-le, ne deviennent les grands oubliés de cette réforme en santé et sécurité au travail.
SOURCE Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ)
Annick Charest, Directrice des communications et affaires publiques, Fédération des policiers et policières municipaux du Québec, Cellulaire : 514 503-0930, www.fpmq.org
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