Selon la FPMQ, toute mesure visant à pérenniser le système de retraite devrait tenir compte des caractéristiques du milieu policier
Nouvelles fournies par
Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ)20 août, 2013, 20:00 ET
QUÉBEC, le 20 août 2013 /CNW Telbec/ - Aujourd'hui, le président de la Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ), M. Denis Côté, accompagné de Me Guy Bélanger et de l'actuaire Pierre Bergeron, a présenté le mémoire de l'association sur le rapport D'Amours « Innover pour pérenniser le système de retraite » devant la Commission des finances publiques. Selon la FPMQ, les membres du groupe de travail ont porté un jugement très sévère envers les régimes de retraite du secteur municipal. M. Côté a mentionné que toute mesure visant à pérenniser le système de retraite devrait considérer les particularités du milieu policier.
La Fédération, tout comme les municipalités et le rapport D'Amours, reconnaît qu'il est essentiel de maintenir les régimes de retraite à prestations déterminées. Les membres de la presque totalité des syndicats policiers du Québec bénéficient de ce type de régime. Le président de la Fédération a souligné : « Toute proposition visant à pérenniser le système de retraite en général devrait tenir compte des caractéristiques propres au milieu policier et faire les distinctions qui s'imposent, comme la Loi de l'impôt le fait déjà. » Il a expliqué ces particularités de la façon suivante :
- « L'âge à l'embauche des membres est relativement jeune (aux environs de 23 ans) faisant en sorte qu'à l'âge de 55 ans ceux-ci ont accumulé une carrière de l'ordre de trente-deux ans de service;
- « Le fait qu'en début de carrière nos membres obtiennent des postes temporaires et changent même d'employeur a un impact négatif sur leur participation à un régime de retraite;
- « Le fait que les policiers investissent directement dans leur régime de retraite des sommes, supérieures aux autres groupes, et ce, depuis maintenant les trente dernières années;
- « Le fait qu'une retraite plus hâtive pour nos membres permet une meilleure gestion de la main-d'œuvre et diminue même les coûts moyens de la plupart des autres avantages sociaux;
- « Le fait qu'une retraite à 55 ans se justifie pleinement par les caractéristiques du métier (horaire rotatif, interventions nécessitant parfois l'emploi de la force dans diverses situations à risques, etc.). »
La FPMQ s'oppose fortement aux recommandations du rapport D'Amours proposant cinq ans pour s'entendre sur les restructurations à effectuer et des actions unilatérales de l'employeur pour enlever le bénéfice d'indexation. M. Côté a déclaré : « Pour nous, il s'agit d'un dangereux précédent auquel s'oppose le principe de la libre négociation de nos conditions de travail. Il faut privilégier la négociation et, à défaut d'entente, prévoir un mécanisme d'arbitrage qui permettrait de régler le litige. C'est le mode de règlement le plus raisonnable et le plus respectueux des droits des parties. »
La FPMQ est un regroupement d'associations syndicales composées de policiers et policières municipaux de la province.
SOURCE : Fédération des policiers et policières municipaux du Québec (FPMQ)
Christine Beaulieu, directrice des communications de la FPMQ
Téléphone : 514 356-3321 poste 226
Cellulaire : 514 248-7955
Courriel : [email protected]
Site Internet : www.fpmq.org
Partager cet article