Un bilan positif de gestion des matières résiduelles pour le Grand Montréal
MONTRÉAL, le 21 déc. /CNW Telbec/ - La Communauté métropolitaine de Montréal a adopté en juin 2006 le Plan métropolitain de gestion des matières résiduelles (PMGMR). En vertu de la mesure 17, la Communauté doit mettre en place un système de suivi et de surveillance concernant la mise en œuvre des mesures du PMGMR. À un premier bilan publié en 2006, s'ajoute aujourd'hui le Bilan 2007-2008.
Ce document révèle :
- En 2008, les résidences et les petits établissements commerciaux et institutionnels du Grand Montréal ont généré plus de 2 millions de tonnes de matières résiduelles, ce qui représente approximativement l'équivalent du volume du Stade olympique; - Entre 2006 et 2008, la quantité moyenne de matières résiduelles produites par personne a diminué d'un peu plus de 2 %; - Per capita, la quantité de matières résiduelles éliminées en 2008 est en baisse de 7 % par rapport à 2006; - En 2008, plus du quart des municipalités du Grand Montréal ont atteint, voire dépassé, l'objectif de récupération des matières recyclables fixé à 60 % alors que seulement quatre atteignaient cet objectif en 2006; - Entre 2006 et 2008, les quantités de matières recyclables récupérées ont augmenté de 26 %; - Les matières organiques, responsables de nuisances environnementales et de production de gaz à effet de serre, représentent plus de 60 % des matières résiduelles acheminées à l'enfouissement; - En l'absence d'installations de traitement adéquates, le taux de récupération et de mise en valeur des matières putrescibles stagne sous la barre des 10 %; - Les coûts de la gestion des matières résiduelles pour les municipalités du Grand Montréal s'élevaient à près de 250 millions de dollars en 2008, soit une augmentation de plus de 15 % par rapport à 2006; - Les coûts d'élimination atteignaient 170 millions de dollars en 2008, passant en moyenne de 109 $ à 134 $ la tonne; - En 2008, la compensation pour les services municipaux de collecte sélective (loi 102) et la redistribution des redevances à l'élimination (loi 130) ne couvraient que 16 % des coûts de gestion des matières résiduelles.
Tout en soulignant les efforts à consentir dans le dossier des matières organiques, le coordonnateur - environnement, M.
Forte de ces résultats, la Communauté entend poursuivre ses efforts dans le sens des grandes orientations du PMGMR au cours de 2009-2010, soit :
- Poursuivre les activités de sensibilisation, de suivi et de veille sous sa responsabilité; - Compléter les plans directeurs de chacun des cinq secteurs géographiques du Grand Montréal et adopter une planification métropolitaine de gestion des résidus organiques et ultimes; - Assurer la planification et accentuer le soutien aux municipalités pour l'implantation d'infrastructures de gestion des matières résiduelles, notamment celles destinées à la valorisation des résidus organiques; - Stimuler les échanges entre les intervenants de la gestion des matières résiduelles des cinq secteurs géographiques du Grand Montréal.
Les données 2007-2008 sur la gestion des matières résiduelles sont maintenant disponibles sur le Tableau de bord de la Communauté métropolitaine de Montréal au tbpmgmr.cmm.qc.ca.
Créée le 1er janvier 2001, la Communauté métropolitaine de Montréal est un organisme de planification, de coordination et de financement qui regroupe 82 municipalités, soit 3,6 millions de personnes réparties sur plus de 4 360 kilomètres carrés. La Communauté exerce des compétences dans les domaines de l'aménagement du territoire, du développement économique, du logement social, du transport en commun et de l'environnement, dont la planification de la gestion des matières résiduelles.
Renseignements: Simon Lafrance, Conseiller en environnement, Communauté métropolitaine de Montréal, (514) 350-2550, [email protected]
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