Deux marchés, deux réalités : l'activité immobilière est en hausse dans les régions plus abordables du Canada, alors qu'elle stagne dans les plus dispendieuses English
Les grandes régions de Toronto et de Vancouver enregistrent une baisse modeste des prix alors que l'activité a stagné durant le premier trimestre, tandis que les marchés du Québec, des Prairies et de l'Atlantique continuent de s'apprécier
Faits saillants du premier trimestre :
- Au premier trimestre de 2025, le prix de l'agrégat d'une propriété a augmenté à l'échelle nationale de 2,1 % par rapport au même trimestre en 2024, et de 1,2 % par rapport au quatrième trimestre de 2024.
- Le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Montréal a augmenté de 7,9 % par rapport au même trimestre de 2024, tandis que les marchés des grandes régions de Toronto et de Vancouver ont enregistré des baisses de 2,7 % et 0,7 % respectivement.
- La ville de Québec reste au premier rang de l'appréciation du prix de l'agrégat qui, au premier trimestre, était en hausse de 17,0 % par rapport au même trimestre de 2024, soit la plus importante hausse parmi les principales régions étudiées, et ce, pour un quatrième trimestre consécutif.
- Dans un climat d'incertitude économique et politique, la confiance dans l'économie est partagée : 49 % des Canadiens se disent confiants, tandis que 43 % ne le sont pas.
- Les Québécois sont les plus optimistes, 65 % des répondants se déclarant confiants dans l'économie canadienne. Les résidents du Manitoba et de la Saskatchewan sont les moins confiants (34 %).
TORONTO, le 15 avril 2025 /CNW/ - Selon l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePageMD et les prévisions du marché publiées aujourd'hui, le prix de l'agrégat1 d'une propriété au Canada a augmenté de 2,1 % par rapport à la même période l'an dernier pour s'établir à 829 400 $ au premier trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une propriété a enregistré à l'échelle nationale une modeste hausse de 1,2 %. Même si, à ce jour, l'activité sur le marché immobilier a été inférieure à ce qui était anticipé dans la plupart des marchés, ce qui contraste fortement avec la situation à la fin de 2024, la tendance a été particulièrement prononcée dans les marchés les plus chers au pays, en Ontario et en Colombie-Britannique. Or, une demande comparativement forte, jumelée à une offre limitée, a entraîné une appréciation des prix au Québec, dans les Prairies et presque partout au Canada atlantique, et ce, malgré les tensions géopolitiques et l'incertitude économique actuelles.
« Le marché immobilier canadien a commencé l'année 2025 avec un élan mitigé », a déclaré Phil Soper, président et chef de la direction de Royal LePage. « En Ontario et en Colombie-Britannique, le ralentissement des ventes reflète la prudence des consommateurs face aux difficultés économiques. En revanche, les marchés du Québec, des Prairies et du Canada atlantique font preuve d'une résilience surprenante, soutenus par une demande refoulée, une baisse des taux d'intérêt et une offre de logements chroniquement faible. Cette performance inégale est la marque d'un marché en transition. »
Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson2, 49 % des Canadiens se disent confiants dans l'économie du pays aujourd'hui, dont seulement 6 % qui sont très confiants. Par ailleurs, 43 % d'entre eux déclarent ne pas avoir confiance. Les répondants de la province de Québec ont le degré de confiance le plus élevé, tandis que ceux venant de la région des Prairies affichent le niveau le plus faible au pays. Par ailleurs, les résidents de Fort McMurray en Alberta enregistrent le plus faible niveau de confiance envers l'économie canadienne, alors que 75 % des répondants se déclarent non confiants. Des données nationales et provinciales, de même que des résultats pour les villes étant les plus susceptibles d'être affectées par les tarifs américains, sont disponibles dans ce tableau.
« Le marché printanier typique n'a pas démarré aussi vigoureusement que prévu, et l'incertitude géopolitique joue un rôle majeur », a déclaré M. Soper. « La nouvelle administration à Washington a ébranlé les Canadiens avec une rhétorique agressive et une politique commerciale punitive. Si nous avons été épargnés par le tarif général de 10 % imposé à la plupart des pays du monde, les droits de douane ciblés sur l'acier et l'aluminium, conjugués à des commentaires inquiétants remettant en question la souveraineté du Canada, ont suffi à ébranler l'opinion publique. Même si ces mesures n'ont pas d'impact direct sur le logement, elles contribuent à un climat de prudence qui pèse lourdement sur les décisions des grands consommateurs, chez nous et dans le monde entier.
« Il y a tout de même des signes encourageants », a ajouté M. Soper. « La pause de 90 jours récemment annoncée sur les nouveaux droits de douane menacés offre une fenêtre pour la diplomatie et une chance de stabiliser le sentiment du marché. De plus, la nomination de Pete Hoekstra comme nouvel ambassadeur des États-Unis au Canada apporte une présence rassurante. Ancien membre du Congrès du Michigan et diplomate expérimenté, M. Hoekstra entretient des relations étroites avec le président Trump et possède une connaissance approfondie du commerce transfrontalier, notamment en raison des liens économiques étroits de son État avec le Canada. Les premières déclarations de M. Hoekstra, qui affirme la souveraineté du Canada et l'importance de notre partenariat, ouvrent la voie à une évolution plus constructive. Si la stabilité bilatérale revient, la confiance des consommateurs canadiens s'en trouvera également renforcée », a noté M. Soper.
Parmi les Canadiens qui envisagent d'acheter une maison cette année, 49 % déclarent que le conflit commercial en cours avec notre voisin du sud les a incités à reporter leur projet d'achat, tandis que 51 % déclarent que ce n'est pas le cas. Parmi ceux qui ont reporté leur projet d'achat, 37 % s'inquiètent d'une éventuelle augmentation du coût de la vie, 30 % craignent de faire un achat important en période d'incertitude politique et économique, et 14 % attendent parce qu'ils s'attendent à ce que les prix des maisons baissent en raison du conflit.
« Les bases du marché immobilier canadien restent solides et l'activité immobilière a tendance à rebondir rapidement lorsque l'incertitude s'estompe », a déclaré M. Soper. « Au-delà du commerce, le fait de mettre les élections fédérales derrière nous devrait aider. Quoi qu'il en soit, dans tout le pays, nous voyons des acheteurs avisés sortir de leur réserve et profiter de la stabilité des prix, de l'augmentation de l'offre de logements et de la baisse des taux. »
La Synthèse nationale des prix des maisons de Royal LePage est compilée à partir de données exclusives sur les propriétés à l'échelle nationale et régionale dans 64 des plus grands marchés immobiliers du pays. Ventilé par type de propriété, par rapport à la même période de 2024, le prix médian national d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 2,8 % pour atteindre 868 700 $, tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a augmenté de 1,0 % pour s'établir à 598 000 $. Sur une base trimestrielle, le prix des maisons est resté pratiquement inchangé, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée ayant modestement augmenté de 1,5 % et celui d'un appartement en copropriété de seulement 0,9 %. Les données sur les prix, qui comprennent à la fois la revente et la construction neuve, sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles, une société canadienne de premier plan spécialisée dans l'évaluation immobilière.
_______________________________ |
1 L'agrégat des prix est calculé à partir de la moyenne pondérée de la valeur médiane de tous les types de propriétés étudiés. Les données sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles et comprennent des transactions du marché de la revente ainsi que des nouvelles constructions. |
2 Burson a utilisé le panel en ligne de Léger Opinion pour sonder 2 417 Canadiens âgés de 18 ans et plus entre le 2 avril 2025 et le 9 avril 2025. Aucune marge d'erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c'est-à-dire un panel en ligne dans ce cas). À des fins de comparaison, un échantillon probabiliste de 2 417 répondants aurait une marge d'erreur de ±2 %, 19 fois sur 20. |
Perspectives économiques au Canada
Les marchés financiers mondiaux ont connu une volatilité importante ces dernières semaines, reflétant le malaise économique général déclenché par les politiques tarifaires du président américain Donald Trump. Face à ces défis, le Canada a fait preuve d'une résilience précoce, en s'appuyant sur son expérience des crises économiques passées. Les institutions financières solides du pays, ses cadres réglementaires prudents et son économie diversifiée le placent en bonne position pour gérer les difficultés économiques actuelles et futures.
« Le Canada a déjà surmonté des tempêtes économiques, notamment la crise financière de 2008 et la pandémie de 2020, et s'est forgé une réputation de leadership stable et de résilience économique », a déclaré M. Soper. « Le marché du logement continue d'offrir aux gens une base fiable en période d'incertitude, avec une stabilité des prix et des taux de défaut de paiement des prêts hypothécaires qui restent parmi les plus bas au monde. Bien que certains secteurs soient plus durement touchés que d'autres par les perturbations commerciales prolongées, les gouvernements fédéral et provinciaux disposent des outils et de la capacité budgétaire nécessaires pour soutenir les plus touchés. »
Au moment de procéder à sa dernière annonce de taux en mars dernier, la Banque du Canada a mis l'emphase sur le fait que sa politique monétaire ne peut résoudre une guerre commerciale, saisissant, par le fait même, l'occasion de réaffirmer son mandat principal, soit de garder l'inflation sous contrôle. Plusieurs experts sont d'avis que la banque centrale maintiendra ses taux lors de sa prochaine annonce prévue le 16 avril, mais que d'autres baisses sont à prévoir plus tard cette année. Depuis juin 2024, la Banque a abaissé son taux directeur de 225 points de base et ce dernier s'établit aujourd'hui à 2,75 %.3
________________________________ |
3 « L'incertitude généralisée » causée par la guerre commerciale pousse la Banque du Canada à abaisser son taux directeur à 2,75 %, 12 mars 2025 |
L'abordabilité du logement, un enjeu clé lors des prochaines élections fédérales
Dans moins de deux semaines, les Canadiens se rendront aux urnes pour élire le parti qui dirigera le prochain gouvernement. En plus de la question dominante des relations commerciales, la politique du logement devrait être l'un des enjeux importants qui influenceront leur décision. Les principaux partis ont présenté des initiatives visant à relever les défis de l'offre et de l'abordabilité.
Le Parti libéral prévoit de doubler le taux de construction résidentiel au cours de la prochaine décennie en offrant un financement à faible coût aux constructeurs de logements abordables et en utilisant des logements préfabriqués du Catalogue de conception de logement, ainsi qu'en abaissant la TPS pour les acheteurs d'une première propriété de 1 million de dollars ou moins.
Le Parti conservateur prévoit de réduire les taxes en matière de construction et d'inciter les municipalités à construire davantage de logements en convertissant au moins 15 % des immeubles fédéraux en logements, de reporter les gains en capitaux pour toute personne réinvestissant le produit de la vente d'un actif dans des entreprises canadiennes et de supprimer la TPS sur toutes les ventes de logements neufs d'une valeur de 1,3 million de dollars ou moins.
Le Nouveau Parti démocratique, quant à lui, prévoit d'aider les acheteurs d'une première propriété à entrer sur le marché en offrant aux Canadiens des prêts hypothécaires à long terme et à faible taux d'intérêt garantis par l'État, et d'interdire aux entreprises d'acheter des immeubles locatifs abordables et d'augmenter le prix des loyers.
Enfin, le Bloc Québécois dit qu'il rapatrierait tous les fonds fédéraux destinés au logement dans la province, qu'il offrirait une aide financière fédérale directe pour la mise de fonds des premiers acheteurs, qu'il éliminerait la TPS sur certains services professionnels liés à l'achat d'une maison et qu'il prendrait des mesures pour restreindre la revente rapide de maisons.
« Toutes les initiatives qui rendent le logement plus accessible aux jeunes familles et aux premiers acheteurs, en particulier sur nos marchés immobiliers les plus chers, sont les bienvenues, qu'elles soient mises en œuvre par le biais d'avantages incitatifs et de réformes réglementaires pour les promoteurs visant à accroître l'offre, ou d'une aide financière aux consommateurs », a noté M. Soper. « Cependant, le déficit de l'offre de logements auquel notre pays est confronté depuis des décennies ne sera pas résolu du jour au lendemain. Il nécessite des engagements sérieux et à long terme, ainsi qu'une collaboration à tous les niveaux de gouvernement. »
Prévisions
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété au Canada augmentera de 5,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement à la même période de 2024. La prévision antérieure a été revue légèrement à la baisse pour tenir compte du ralentissement de l'activité actuellement observé en Ontario et en Colombie-Britannique. À l'échelle nationale, le prix des propriétés devrait connaître une appréciation modérée au cours de la deuxième moitié de l'année.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T1-2025-previsions
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
RÉSUMÉS RÉGIONAUX
Grand Toronto
Le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Toronto a diminué de 2,7 % par rapport à la même période de 2024 pour s'établir à 1 146 100 $ au premier trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une maison dans cette région est demeuré stable, diminuant de 0,3 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a modestement baissé de 0,5 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 1 446 900 $ au premier trimestre de 2025, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'un appartement en copropriété a connu une baisse de 4,0 % pour s'établir à 703 900 $.
« Il n'y a essentiellement pas eu de marché de printemps à Toronto. En fait, nous avons assisté à un début de saison très inhabituel, c'est le moins que l'on puisse dire. Un ensemble unique de circonstances est en jeu : le conflit commercial avec les États-Unis crée un sentiment de malaise généralisé et a une incidence sur le dollar canadien et les marchés boursiers mondiaux, tandis que les prochaines élections fédérales entraînent une incertitude quant à l'avenir politique de notre propre pays », mentionne Shawn Zigelstein, dirigeant d'agence et responsable de l'équipe Zold, Royal LePage Your Community Realty. « Dans des circonstances normales, ce serait le moment idéal pour les acheteurs d'entrer sur le marché : le prix des propriétés et les taux d'emprunt sont en baisse, tandis que l'offre augmente. Il est clair que la confiance des consommateurs est faible, ce qui entraîne un ralentissement important dans le marché du logement de la région du Grand Toronto. »
Selon un récent sondage de Royal LePage, réalisé par Burson, 48 % des Torontois se disent confiants dans l'économie du pays aujourd'hui, dont seulement 5 % se déclarent très confiants. Par ailleurs, 45 % d'entre eux déclarent ne pas être confiants. Parmi les Torontois qui envisagent d'acheter une maison cette année, 66 % déclarent que le conflit commercial en cours avec notre voisin du sud les a incités à reporter leur projet d'achat, tandis que 34 % déclarent que ce n'est pas le cas.
Au cours du premier trimestre de 2025, le prix de l'agrégat d'une propriété dans la ville de Toronto a diminué de 3,1 % par rapport à la même période de 2024 pour s'établir à 1 124 600 $. Durant la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a fléchi modestement de 0,8 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 1 693 200 $, tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a connu une baisse de 3,9 % pour s'établir à 686 700 $. Sur une base trimestrielle, le prix des propriétés a cependant augmenté modérément.
Selon le Toronto Regional Real Estate Board, les volumes de ventes étaient en baisse de plus de 23 % en mars, comparativement à il y a un an, et ce, après les baisses à deux chiffres enregistrées en février.4
« Il est important de souligner que nous observons un marché façonné par la prudence et non par le désespoir. Le nombre de propriétés en vente augmente et de nouvelles inscriptions continuent d'être mises en ligne, mais dans la grande majorité des cas, les vendeurs ne paniquent pas. Le nombre moyen de jours sur le marché est en hausse, mais les prix ne se sont pas effondrés. Les vendeurs font preuve de patience, indique M. Zigelstein. Les acheteurs actifs sont, aujourd'hui, généralement ceux qui ont bien géré leur épargne. Ils ont un grand choix de propriétés et le luxe de pouvoir négocier les conditions et de prendre leur temps. Les conditions du marché sont globalement assez équilibrées, à l'exception du segment des appartements en copropriété. Alors que les prix des dans le segment de la copropriété décline et que les acheteurs pourraient s'en prévaloir, l'activité reste faible. Dans ce marché, même avec des offres intéressantes sur la table, les acheteurs sont hésitants. »
Pour les prochains mois, M. Zigelstein s'attend à ce qu'un marché de fin de printemps puisse émerger après l'élection fédérale et ce dernier pourrait se poursuivre au cours des mois d'été, à condition que la situation avec les États-Unis ne se détériore pas davantage.
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Toronto augmentera de 3,5 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues modestement à la baisse pour refléter les conditions de marché actuelles.
_______________________________ |
4 GTA March Market: More Affordable and More Choice, TRREB, 3 avril 2025 |
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T1-2025-previsions
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Région du Grand Montréal
Le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Montréal a augmenté de 7,9 % au premier trimestre de 2025 comparativement à la même période en 2024 pour s'établir à 613 300 $, représentant une hausse trimestrielle de 1,9 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 8,3 % d'une année sur l'autre, pour atteindre 715 700 $, tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a observé une augmentation de 6,1 % d'une année sur l'autre, pour atteindre 490 500 $.
« Les mois de janvier et février ont été particulièrement dynamiques, ce qui a donné un élan remarquable au marché au début de l'année », indique Marc Lefrançois, courtier immobilier, chez Royal LePage Tendance. « Mais il faut rester prudent : ce n'est pas nécessairement le portrait qui se dessine pour le printemps. La question tarifaire pèse plus lourd ces jours-ci que les baisses de taux d'intérêt. Même avant leur application, ces mesures ont généré beaucoup d'anxiété chez les ménages. Toutefois, comme la grande région de Montréal est de façon générale moins exposée au secteur industriel, la perception du risque s'en trouve atténuée, de sorte qu'il est plutôt rare que les acheteurs reportent leur projet à cause d'un enjeu géopolitique. »
Dans Montréal Centre, le prix de l'agrégat d'une propriété a augmenté de 2,3 % d'une année sur l'autre pour s'établir à 741 100 $ au premier trimestre de 2025. Au cours de la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 1,6 % pour atteindre 1 135 700 $, tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a augmenté de 4,2 % d'une année sur l'autre pour s'établir à 589 800 $.
Malgré les nuages à l'horizon, la demande reste bien présente dans la métropole, notamment en raison de la rareté persistante des propriétés à vendre. « Tant que l'offre restera aussi limitée, cette pression continuera de soutenir les prix, même dans un contexte plus difficile », précise M. Lefrançois.
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Montréal augmentera de 6,5 % au quatrième trimestre de 2025, par rapport au même trimestre de l'année dernière.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T1-2025-previsions
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Grand Vancouver
Le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Vancouver a diminué de 0,7 % par rapport à la même période de 2024 pour s'établir à 1 230 100 $ au premier trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une maison dans cette région a augmenté de 0,1 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a modestement augmenté de 0,6 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 1 761 100 $ au premier trimestre de 2025, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'un appartement en copropriété a connu une baisse de 1,7 % pour s'établir à 765 500 $.
« Le mois de mars a démarré sur des bases solides et, bien que le robuste marché de printemps n'ait pas encore pris son envol, nous nous attendons à ce que l'activité s'intensifie en mai et en juin, à moins que le conflit commercial avec les États-Unis ne s'aggrave considérablement. Il y a certainement une certaine incertitude dans l'air, mais le marché immobilier de Vancouver est loin d'être mort », a déclaré Randy Ryalls, directeur général, Royal LePage Sterling Realty. « Les ventes sont en baisse et l'urgence pour les acheteurs a diminué, en particulier dans certaines régions en dehors du Lower Mainland où les économies basées sur les ressources naturelles risquent d'être plus touchées, mais la confiance dans le Lower Mainland est toujours intacte. »
Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson, 50 % des personnes interrogées à Vancouver déclarent ne pas avoir confiance dans l'économie du pays aujourd'hui. En revanche, 41 % se disent confiants, dont 7 % très confiants. Parmi les habitants de la région qui envisagent d'acheter une maison cette année, la moitié (50 %) déclarent que le conflit commercial en cours avec notre voisin du sud les a incités à reporter leur projet d'achat de maison, tandis que l'autre moitié (50 %) déclarent que cela n'a pas eu d'incidence.
M. Ryalls signale que le nombre de propriétés sur le marché continue d'augmenter, une bonne nouvelle pour les acheteurs actifs aux prises depuis des années avec des pénuries chroniques et un signe que les vendeurs ont confiance au marché.
« Même si l'inventaire reste élevé, nous ne prévoyons pas de fluctuations importantes des prix. Au cours de la dernière décennie, l'offre immobilière à Vancouver a été inférieure à la demande, mais la situation a changé. Nous constatons une augmentation des offres conditionnelles à la vente d'une maison existante, qui permettent à l'acheteur de se rétracter s'il n'est pas en mesure de vendre son bien. Cette hausse indique que les vendeurs sont confiants dans la transaction et qu'ils trouveront un nouveau logement s'ils vendent le leur. »
Au cours du premier trimestre de 2025, le prix de l'agrégat d'une propriété dans la ville de Vancouver a augmenté de 1,4 % par rapport à la même période de 2024 pour s'établir à 1 422 600 $. Durant la même période, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a connu une hausse de 1,3 % pour atteindre 2 282 700 $, tandis que le prix médian d'un appartement en copropriété a connu une baisse de 3,1 % pour s'établir à 817 900 $.
Selon le rapport du Greater Vancouver Realtors publié en mars, les volumes de ventes étaient en baisse de 13 % en mars comparativement à l'année précédente, ce qui représente les plus faibles ventes en mars depuis 2019 et des ventes environ 37 % inférieures aux moyennes saisonnières sur 10 ans.5 Cependant, l'activité s'est quelque peu intensifiée comparativement à février.
« Nous nous attendons à ce que le marché printanier soit dynamique, même si c'est plus tard qu'à l'habitude cette année, mais il est difficile de le prévoir étant donné l'incertitude entourant les élections fédérales et les tensions géopolitiques. À moins que les négociations commerciales avec nos voisins du Sud ne s'enveniment, nous prévoyons un marché de printemps raisonnablement actif à Vancouver, avec une reprise des ventes et une augmentation modeste des prix. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Vancouver augmentera de 2,5 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues modestement à la baisse pour refléter les conditions de marché actuelles.
5 A market made for buyers is missing buyers, GVR, 2 avril 2025 |
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T1-2025-previsions
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Ottawa
Le prix de l'agrégat d'une propriété à Ottawa a augmenté de 2,9 % par rapport à la même période de 2024 pour s'établir à 779 400 $ au premier trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une maison dans cette région a connu une hausse de 1,2 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 2,4 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 890 200 $ au premier trimestre de 2025, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'un appartement en copropriété a connu une hausse de 2,5 % pour s'établir à 411 400 $.
« Le début du marché de printemps a été quelque peu anormal. Ottawa a connu une activité de vente plus forte que la normale durant les premiers mois de l'année, dépassant les chiffres de l'an dernier. L'offre a également augmenté dans tous les segments, ce qui donne aux acheteurs un plus grand choix de propriétés », indique John Rogan, dirigeant d'agence, Royal LePage Performance Realty. « Cette hausse des nouvelles inscriptions semble être due en partie aux vendeurs qui cherchent à anticiper des changements potentiels au sein du marché liés à l'incertitude économique et politique générale. »
Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson, 49 % des répondants d'Ottawa-Gatineau se disent confiants dans l'économie du pays aujourd'hui, dont 7 % qui sont très confiants. En revanche, 44 % se disent non confiants. Parmi les personnes de la région qui envisagent d'acheter une maison cette année, 38 % déclarent que le différend commercial en cours avec notre voisin du sud les a amenées à reporter leurs projets d'achat, tandis que 62 % affirment que cela n'a pas eu d'incidence.
« Historiquement, le marché immobilier d'Ottawa a tendance à être moins vigoureux pendant les périodes électorales. Cependant, comme les conservateurs ont fait de la réduction des emplois dans la fonction publique fédérale un élément de leur campagne, ce qui pourrait avoir un impact direct sur la main-d'œuvre de la ville, nous observons une augmentation de l'offre, les vendeurs essayant d'éviter un ralentissement potentiel du marché. »
M. Rogan note que les acheteurs d'une première maison sont devenus un moteur important de l'activité récente sur le marché. Des coûts d'emprunts en baisse permettent à plusieurs d'entre eux de tenter leur chance ce printemps, ce qui encourage le retour d'acheteurs qui avaient été forcés à se tenir à l'écart en raison des taux d'intérêt élevés.
« Nous restons optimistes quant à la vigueur du marché du logement à Ottawa au printemps. La demande, en particulier celle des acheteurs d'une première maison, continue de dépasser l'offre croissante, ce qui maintient une pression à la hausse sur le prix des propriétés, souligne M. Rogan. Un léger ralentissement de l'activité pourrait être observé dans les semaines précédant les élections fédérales, mais si l'on se fie à l'histoire, cette pause sera temporaire. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Ottawa augmentera de 4,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T1-2025-previsions
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Québec
Le prix de l'agrégat d'une propriété à Québec a augmenté de 17,0 % au premier trimestre de 2025, comparativement à la même période en 2024, pour atteindre 429 200 $. Il s'agit de la plus forte augmentation de prix d'une année sur l'autre parmi les principales régions du Canada, pour un quatrième trimestre consécutif. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une propriété à Québec a augmenté de 7,1 %.
Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée dans la région a augmenté de 16,9 % d'une année sur l'autre lors du premier trimestre de 2025 pour atteindre 457 600 $. Au chapitre de la copropriété, le prix médian a grimpé de 17,5 % pendant la même période pour atteindre 323 000 $.
« Le marché a connu un excellent départ en 2025. Nous avons ressenti quelques soubresauts ponctuels en mars, mais la demande reste largement supérieure à l'offre, ce qui soutient les prix dans tous les segments », observe Michèle Fournier, vice-présidente et courtier immobilier, Royal LePage Inter-Québec. « Toutefois, l'environnement de financement devient plus exigeant pour certains acheteurs. Plusieurs banques revoient actuellement leurs pratiques en matière d'évaluation. Dans certains cas, les prix convenus lors de l'offre d'achat dépassent la valeur estimée par l'institution prêteuse, ce qui crée un écart entre le prix d'achat et le montant effectivement financé. Cela complique certaines transactions, notamment dans les situations de surenchère. Les institutions semblent vouloir freiner la surévaluation observée dans certains secteurs de la ville », explique Mme Fournier.
En dépit d'un climat économique incertain à l'échelle nationale, les impacts de la guerre commerciale avec les États-Unis se font peu sentir dans la région. « Québec est une ville de services, composée en grande partie de fonctionnaires. Tant qu'il n'y a pas de pertes d'emploi concrètes, il n'y a pas de stress collectif qui freinerait les décisions d'achat. »
Mme Fournier recommande aux acheteurs de prendre le temps de bien planifier leur démarche, surtout dans un contexte économique en constante évolution. « Avec la volatilité des marchés boursiers, certains acheteurs qui comptent sur des placements pour financer leur achat pourraient voir leur capacité réelle d'emprunt ou de mise de fonds fluctuer. Il est important de faire le point avec son conseiller financier et son courtier immobilier avant de prendre une décision. Une bonne préparation permet de faire des choix plus judicieux et durables », souligne-t-elle.
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Québec augmentera de 11,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T1-2025-previsions
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Calgary
Le prix de l'agrégat d'une propriété à Calgary a augmenté de 2,4 % par rapport à la même période de 2024 pour s'établir à 692 300 $ au premier trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une maison dans cette région est demeuré essentiellement stable, augmentant de 0,5 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 3,4 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 800 100 $ au premier trimestre de 2025, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'un appartement en copropriété a connu une hausse de 1,7 % pour s'établir à 269 200 $.
« Même si les ventes ont été vigoureuses jusqu'à présent ce printemps, l'activité est nettement plus faible que les dernières années et s'éloigne des conditions extrêmes d'après la pandémie qui ont favorisé les vendeurs. Le nombre de jours sur le marché augmente et l'offre est en hausse constante, en particulier dans les segments des appartements et des maisons en rangée. Cependant, les conditions du marché varient d'un quartier à l'autre, certains connaissant une évolution plus marquée vers une dynamique équilibrée », déclare Corinne Lyall, dirigeante-propriétaire, Royal LePage Benchmark. « Le récent repli de la demande peut être attribué en partie aux inquiétudes suscitées par le conflit commercial actuel. L'incertitude grandit parmi les clients et les acheteurs potentiels, et certains hésitent à prendre des décisions immobilières importantes avant d'avoir une meilleure idée de ce qui les attend. »
Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson, 52 % des répondants de Calgary disent ne pas avoir confiance dans l'économie du pays aujourd'hui. Parallèlement, 42 % se disent confiants, dont 9 % très confiants. Parmi les résidents de la région qui envisagent d'acheter une maison cette année, 45 % déclarent que le différend commercial en cours avec notre voisin du sud les a incités à reporter leurs projets d'achat, tandis que 55 % affirment que cela n'a pas eu d'incidence.
Mme Lyall indique que l'augmentation de l'offre, jumelée à la baisse des taux d'intérêt, a créé des opportunités pour les acheteurs d'une première propriété et ceux qui cherchent une maison plus grande ou plus luxueuse, ces derniers continuant d'être des acteurs clés du marché. Les résidents qui quittent d'autres régions du pays pour s'installer en Alberta, souvent pour des raisons professionnelles et le coût de la vie comparativement moins élevé, restent un autre groupe important sur le marché.
« Je pense que le marché du logement enregistrera, ce printemps, des ventes relativement importantes. Toutefois, nous pouvons nous attendre à ce que les conditions deviennent progressivement plus équilibrées. Au cours des prochains mois, en raison de l'augmentation de l'offre et du ralentissement de la demande dû à l'hésitation des consommateurs, l'appréciation des prix devrait rester modérée. Il convient toutefois de noter que la plupart des gens achètent et vendent leurs propriétés en fonction des grandes décisions qu'ils prennent dans leur vie, comme déménager pour trouver un emploi ou agrandir leur famille. L'incertitude géopolitique ne tempérera donc la demande que dans une certaine mesure, ajoute Mme Lyall. À un moment donné, comme il y a une limite à ce que les acheteurs sont prêts à payer dans certains quartiers, la croissance des prix atteindra un plafond, et quelques quartiers pourraient bien s'en approcher. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Calgary augmentera de 3,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues modestement à la baisse pour refléter les conditions de marché actuelles.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T1-2025-previsions
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Edmonton
Le prix de l'agrégat d'une propriété à Edmonton a augmenté de 8,3 % par rapport à la même période de 2024 pour s'établir à 478 800 $ au premier trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une maison dans cette région a connu une hausse de 3,8 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 8,5 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 526 600 $ au premier trimestre de 2025, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'un appartement en copropriété a connu une hausse de 6,6 % pour s'établir à 209 500 $.
« L'offre limitée est la seule chose qui empêche le marché du logement du printemps à Edmonton d'atteindre une autre année record. Si nous observons une augmentation du nombre de nouvelles inscriptions, la demande refoulée d'acheteurs se tenant à l'écart du marché se fera ressentir. Malgré les inquiétudes concernant l'économie, il y a encore beaucoup d'acheteurs qui feront tourner le marché, en particulier les acheteurs d'une première propriété, les nouveaux arrivants et les acheteurs de maisons de luxe qui cherchent à tirer parti de l'augmentation du prix plafond pour les prêts hypothécaires assurés entrée en vigueur en décembre », mentionne Tom Shearer, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Noralta Real Estate. « Nous nous attendons à ce que le prix des propriétés continue à grimper jusqu'à la fin du printemps, lorsque les consommateurs font généralement une pause pour l'été. »
M. Shearer ajoute que les récentes baisses de taux d'intérêt ont encouragé certains acheteurs à entrer sur le marché. Toutefois, les avantages de la réduction des coûts d'emprunt ont été contrecarrés par la faiblesse de l'offre, ce qui a donné lieu à des scénarios fréquents d'offres multiples. Le coût des terrains continuant d'augmenter, la construction de nouveaux logements est devenue une entreprise plus coûteuse et plus difficile pour les constructeurs.
« Alors que les élections fédérales peuvent parfois faire hésiter les acheteurs, la plupart des consommateurs ont tendance à prendre leurs décisions en fonction de leur calendrier personnel plutôt que d'événements politiques ou économiques. Par conséquent, nous ne prévoyons pas de ralentissement important de la demande dans les mois à venir », indique M. Shearer. « Il est toutefois difficile de prévoir l'impact de l'évolution de la situation avec les États-Unis sur la demande des acheteurs dans les mois à venir ».
Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson, 52 % des répondants d'Edmonton disent ne pas avoir confiance dans l'économie du pays aujourd'hui. Parallèlement, 42 % se disent confiants, dont 4 % très confiants. Parmi les résidents de la région qui envisagent d'acheter une maison cette année, 42 % déclarent que le différend commercial en cours avec notre voisin du sud les a incités à reporter leurs projets d'achat, tandis que 58 % affirment que cela n'a pas eu d'incidence.
« Le manque de propriétés sur le marché demeure, cependant, un obstacle potentiel. Edmonton compte aujourd'hui près de 2000 propriétés de moins sur le marché qu'il y a deux ans. Certains acheteurs choisissent de reporter leur projet jusqu'à ce que la bonne propriété soit disponible. Si l'offre ne s'améliore pas, cette tendance pourrait se généraliser dans les mois à venir », conclut M. Shearer.
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Edmonton augmentera de 9,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T1-2025-previsions
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Halifax
Le prix de l'agrégat d'une propriété à Halifax a augmenté de 1,9 % par rapport à la même période de 2024 pour s'établir à 517 600 $ au premier trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une maison dans cette région a connu une hausse de 2,9 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 2,5 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 589 300 $ au premier trimestre de 2025, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'un appartement en copropriété a connu une hausse modeste de 1,1 % pour s'établir à 409 500 $.
« L'activité dans le marché du logement à Halifax ce printemps s'annonce comparable à celle de l'année dernière à la même période, un peu plus lente que prévu et inférieure à la moyenne historique. L'activité a été soutenue à l'approche des Fêtes, mais elle s'est essoufflée au milieu du premier trimestre de 2025 », rapporte Matt Honsberger, dirigeant-propriétaire, Royal LePage Atlantic. « L'incertitude entourant les menaces tarifaires et leur impact sur l'économie, ainsi que le tourbillon lié aux prochaines élections fédérales, incitent certains acheteurs moins pressés à attendre. Néanmoins, le manque d'offre abordable maintient la pression sur les prix. »
Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson, 47 % des répondants d'Halifax disent ne pas avoir confiance dans l'économie du pays aujourd'hui. Parallèlement, 41 % se disent confiants, dont seulement 3 % très confiants. Parmi les résidents de la région qui envisagent d'acheter une maison cette année, 22 % déclarent que le différend commercial en cours avec notre voisin du sud les a incités à reporter leurs projets d'achat, tandis que 78 % affirment que ce n'est pas le cas.
M. Honsberger souligne qu'en hésitant à mettre en vente leurs propriétés actuelles et en retenant une offre qui fait cruellement défaut, les acheteurs cherchant à acquérir une maison plus grande ou plus luxueuse provoquent un goulot d'étranglement dans le flux des propriétés.
« Je m'attends à ce qu'une certaine confiance se rétablisse après les élections fédérales et qu'un boom dans le marché à la fin du printemps pourrait se concrétiser compte tenu des nombreux facteurs positifs sous-jacents dans notre marché, indique M. Honsberger. Nous aurons besoin d'une offre de logements plus importante pour satisfaire cette demande qui se tient à l'écart du marché, en particulier dans le segment des propriétés d'entrée de gamme. Dans certains quartiers, le nombre de propriétés n'est suffisant que pour satisfaire à la demande pendant moins de 15 jours, ce qui se traduit par une concurrence serrée et une augmentation des prix. »
M. Honsberger ajoute qu'il observe, ces dernières semaines, une augmentation des demandes de la part de citoyens américains souhaitant quitter leur pays.
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Halifax augmentera de 4,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T1-2025-previsions
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Winnipeg
Le prix de l'agrégat d'une propriété à Winnipeg a augmenté de 5,4 % par rapport à la même période de 2024 pour s'établir à 411 900 $ au premier trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une maison dans cette région a connu une hausse de 2,7 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 5,5 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 454 800 $ au premier trimestre de 2025, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'un appartement en copropriété a connu une hausse de 2,4 % pour s'établir à 266 700 $.
« Cette année, à Winnipeg, le marché du logement du printemps a démarré plus tôt qu'à l'habitude. La chaleur de passage en février a contribué à relancer les ventes et l'appréciation des prix près d'un mois plus tôt que prévu. Une nouvelle baisse du taux de financement à un jour en mars a aussi contribué à renforcer la confiance des consommateurs, encourageant davantage d'acheteurs à entrer sur le marché et à tirer parti de la baisse des coûts d'emprunt », mentionne Michael Froese, dirigeant d'agence, Royal LePage Prime Real Estate. « Même si le conflit commercial avec les États-Unis a alimenté plusieurs discussions, il n'a pas encore eu d'impact important dans la région. Le secteur manufacturier du Manitoba pourrait faire face à certains risques, mais dans l'ensemble, l'économie bien diversifiée de la province devrait rester relativement à l'abri des turbulences économiques plus générales, du moins pour l'instant. »
Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson, 52 % des résidents de Winnipeg se disent confiants dans l'économie du pays aujourd'hui, dont seulement 5 % qui sont très confiants. En revanche, 41 % déclarent ne pas être confiants. Parmi les résidents de la région qui envisagent d'acheter une maison cette année, 49 % déclarent que le différend commercial en cours avec notre voisin du sud les a amenés à reporter leurs projets d'achat, tandis que 51 % affirment que cela n'a pas eu d'incidence.
M. Froese rapporte que Winnipeg continue d'être aux prises avec une pénurie persistante de propriétés sur le marché, l'offre actuelle étant environ 15 % inférieure à celle de l'année dernière. Le manque d'offre se fait le plus cruellement ressentir dans le segment des logements prisés par les acheteurs d'une première propriété. Toutefois, le segment actif de la construction de logements unifamiliaux neufs devrait contribuer à atténuer, du moins en partie, cette pression, les nouvelles mises en chantier et l'activité de construction actuelle ajoutant une offre bien nécessaire au segment de marché supérieur.
« Les ventes et l'appréciation des prix devraient rester stables au printemps et à l'été, malgré l'incertitude entourant l'économie et les élections fédérales, ajoute M. Froese. Même en cas d'augmentation du nombre de nouvelles inscriptions, la vigueur de la demande garantit que toute nouvelle offre sera rapidement absorbée. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Winnipeg augmentera de 4,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T1-2025-previsions
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Regina
Le prix de l'agrégat d'une propriété à Regina a augmenté de 1,2 % par rapport à la même période de 2024 pour s'établir à 384 300 $ au premier trimestre de 2025. Sur une base trimestrielle, le prix de l'agrégat d'une maison dans cette région a connu une hausse de 1,1 %.
Un examen du marché par type de propriété indique que le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 2,8 % par rapport à la même période de 2024 pour atteindre 423 100 $ au premier trimestre de 2025, tandis qu'au cours de la même période, le prix médian d'un appartement en copropriété a connu une baisse de 2,2 % pour s'établir à 219 000 $.
« Dans tous les segments, nous continuons à faire face à une pénurie chronique de propriétés sur le marché, ce qui exerce une pression soutenue sur les prix, les acheteurs se faisant concurrence compte tenu de l'offre limitée. En général, dans un marché équilibré, on compte environ 1500 inscriptions, alors qu'actuellement, ce chiffre se rapproche plutôt de 500. Par conséquent, les offres multiples restent courantes et les propriétés convoitées sont souvent achetées en quelques semaines. Il existe clairement un déséquilibre entre l'offre et la demande. Il n'y a tout simplement pas assez de propriétés sur le marché pour répondre à l'intérêt des acheteurs », explique Mike Duggleby, directeur d'agence adjoint, Royal LePage Next Level. « Une grande partie de la demande actuelle est alimentée par les nouveaux arrivants au Canada et les acheteurs d'une première propriété cherchant à entrer sur le marché. Les personnes qui ne parviennent pas à trouver un logement restent plus longtemps que prévu sur le marché locatif, ce qui contribue à maintenir les faibles taux d'inoccupation et à accroître la pression sur les logements locatifs. »
M. Duggleby ajoute qu'une grande partie des nouvelles constructions dans la ville se concentre sur des projets locatifs, ce qui contribuera éventuellement à diminuer la pression dans ce segment du marché. Les incitatifs financiers du gouvernement fédéral visant à encourager la construction de logements locatifs ont attiré plusieurs promoteurs. Même s'il y a une certaine activité dans le segment des maisons unifamiliales détachées, les nouveaux projets dans cette catégorie ne sortent pas de terre au même rythme, ce qui limite la possibilité d'améliorer à court terme l'offre globale de logements.
« Dans notre marché, nous sommes de plus en plus préoccupés par le nombre de propriétés sur le marché. À l'heure actuelle, la quasi-totalité de l'offre est rapidement absorbée, y compris les propriétés offertes à un prix trop élevé ou qui sont en mauvais état, souligne M. Duggleby. Comme la demande continue de dépasser l'offre, nous prévoyons, cette année, une augmentation du prix des propriétés. Cependant, la Saskatchewan fait actuellement face à des différends tarifaires avec la Chine et les États-Unis, ce qui pourrait avoir des répercussions sur des secteurs clés comme l'acier et l'agriculture. Même si l'incertitude économique est au cœur des préoccupations de plusieurs personnes, l'impact de cette situation variera probablement au cas par cas. »
Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson, 47 % des répondants de Regina disent ne pas avoir confiance dans l'économie du pays aujourd'hui. Parallèlement, 44 % se disent confiants, dont seulement 3 % très confiants. Parmi les personnes de la région qui envisagent d'acheter une maison cette année, 69 % déclarent que le différend commercial en cours avec notre voisin du sud les a amenées à reporter leurs projets d'achat, tandis que 31 % affirment que cela n'a pas eu d'incidence.
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété à Regina augmentera de 7,0 % au quatrième trimestre de 2025, comparativement au même trimestre de 2024. Les prévisions antérieures ont été revues modestement à la baisse pour refléter les conditions de marché actuelles.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons
Tableau des prévisions: rlp.ca/T1-2025-previsions
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Cliquez ici pour obtenir les analyses d'autres régions du Québec ou du Canada.
Actifs médias de Royal LePage
La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.
À propos de l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage
L'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d'habitation les plus courants, à l'échelle nationale et dans les 64 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l'aide des données de l'entreprise, en plus des données analytiques de RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. En outre, des commentaires sur les tendances du marché de l'habitation et des données sur les prix et les valeurs prévisionnelles sont fournis par les experts en immobilier résidentiel de Royal LePage, sur la base de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
À propos du sondage Burson
Burson a utilisé le panel en ligne Léger Opinion pour sonder 2 417 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Un suréchantillon robuste a été recueilli dans 10 grandes villes du Canada (Toronto, Vancouver, Montréal, Winnipeg, Regina, Calgary, Halifax, Ottawa, Edmonton et Québec) ainsi que dans des villes potentiellement touchées par les tarifs douaniers (Saint John, Trois-Rivières, Sherbrooke, Fort McMurray, Abbotsford, Windsor, Oshawa, Hamilton, Kitchener-Waterloo et Thunder Bay). Le sondage a été réalisé entre le 2 et le 9 avril 2025. Une pondération a été appliquée en fonction de l'âge et du sexe au sein des régions et des villes, sur la base des chiffres du recensement de 2021. Aucune marge d'erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c'est-à-dire un panel web dans ce cas). À des fins de comparaison, un échantillon aléatoire de 2 417 répondants aurait une marge d'erreur de ±2 %, 19 fois sur 20.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l'immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMD de Royal LePageMD, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d'hébergement pour femmes et enfants ainsi qu'aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD, une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole «TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.
Royal LePageMD est une marque de commerce déposée de la Banque Royale du Canada, utilisée sous licence par Services Immobiliers BridgemarqMD.
SOURCE Royal LePage Real Estate Services

Contact média: Dominic Blais, Burson pour le compte de Royal LePage, [email protected], 438-988-6382
Partager cet article