Les Québécois les plus optimistes au pays envers l'économie canadienne: sondage Royal LePage English
Prévisions maintenues pour 2025 : Royal LePage anticipe une hausse de 7 % des prix malgré un environnement économique incertain
Faits saillants du 1er trimestre:
- Au premier trimestre de 2025, le prix médian pondéré d'une propriété au Québec s'est apprécié de 7,6 % par rapport à la même période en 2024.
- La totalité des marchés du Québec ont enregistré des gains des prix d'une année sur l'autre au cours des trois premiers mois de l'année, une tendance contraire aux marchés de l'Ontario et de la Colombie-Britannique.
- La ville de Québec reste au premier rang de l'appréciation du prix de l'agrégat qui, au premier trimestre, était en hausse de 17,0 % par rapport au même trimestre de 2024, soit la plus importante hausse à l'échelle nationale et provinciale, et ce, pour un quatrième trimestre consécutif.
- Selon un nouveau sondage de Royal LePage, 65 % des Québécois sont confiants envers l'économie du pays à l'heure actuelle, soit la plus grande proportion de toutes les provinces canadiennes.
- Près d'un acheteur québécois sur deux (48 %) affirme avoir mis ses démarches d'achat de propriété sur pause en raison du différend commercial persistant avec les États-Unis.
MONTRÉAL, le 15 avril 2025 /CNW/ - Selon les plus récents résultats de l'Étude sur le prix des maisons et les prévisions du marché de Royal LePageMD publiés aujourd'hui, le marché immobilier du Québec a amorcé l'année 2025 avec une vigueur remarquable, tranchant nettement avec le recul des prix observé ailleurs au pays. Cette performance est d'autant plus notable qu'elle survient dans un climat d'incertitude inédit, attisé par l'escalade du conflit tarifaire avec les États-Unis.
Alors que l'on aurait pu anticiper un ralentissement prononcé des transactions, alimenté par l'appréhension des acheteurs et des vendeurs, le marché résidentiel québécois a fait preuve d'une résilience étonnante au premier trimestre. Malgré quelques hésitations perceptibles de certains acheteurs sur le terrain, celles-ci ne se sont pas traduites en baisse significative des ventes ou des prix.
« Dans un contexte aussi incertain, la vigueur du marché québécois témoigne de la solidité de ses bases économiques et de la résilience des consommateurs. Bien que nous ayons observé une certaine prudence chez les ménages, la demande est demeurée forte au premier trimestre, comme en témoigne la hausse des prix importante dans une majorité de marchés de la province », a déclaré Dominic St-Pierre, vice-président exécutif, développement des affaires, Royal LePage.
« Malgré un début d'année vigoureux, certains signes d'un ralentissement économique commencent à apparaître - recul des marchés boursiers, rebond de l'inflation, pertes d'emploi dans quelques secteurs », tempère-t-il. « Si une récession devait survenir, elle serait, à notre avis, de nature modérée et de courte durée si l'on se fit à l'histoire récente. Le système bancaire canadien est solide, et les mécanismes de protection en place permettent de limiter les effets les plus sévères sur les ménages. Avant de vendre leur propriété en réaction à la hausse du coût de la vie, les ménages réduiront d'abord d'autres dépenses discrétionnaires. L'achat d'une propriété demeure un projet structurant à long terme, et nous croyons que les besoins fondamentaux en logement continueront de soutenir le marché, même dans un contexte plus incertain. »
Selon les plus récentes données de la Société canadienne d'hypothèques et de logement (SCHL) publiées en mars 20251, le taux de prêts hypothécaires en souffrance au Québec était de 0,18 % lors du dernier trimestre de 2024, sous la moyenne nationale de 0,21 %, et bien en-deçà de la moyenne des dix dernières années. En fait, la province de Québec détient le deuxième taux le plus faible, derrière la Colombie-Britannique.
Lors du premier trimestre de 2025, le prix médian pondéré2 d'une propriété dans la province a augmenté de 7,6 % par rapport à la même période en 2024 pour atteindre 598 300 $, représentant une augmentation de 1,7 % sur une base trimestrielle. Lorsque ventilé par type de propriété, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée dans la province a augmenté de 8,7 % d'une année sur l'autre pour atteindre 659 600 $. Au chapitre de la copropriété, le prix médian a enregistré une hausse de 6,3 % d'une année sur l'autre pour atteindre 474 700 $, soit une augmentation de 2,1 % d'un trimestre sur l'autre.
À l'échelle du Canada, le prix de l'agrégat d'une propriété s'est apprécié modestement de 2,1 % d'une année sur l'autre au premier trimestre de 2025, atteignant 829 400 $. En examinant les prix sur les principaux marchés du pays, le prix de l'agrégat d'une maison dans la région du Grand Montréal a augmenté de 7,9 % d'une année sur l'autre, tandis que les marchés du Grand Toronto et de Vancouver ont enregistré des baisses de 2,7 % et de 0,7 %, respectivement. Les données relatives aux prix, qui comprennent à la fois celles des propriétés du marché de la revente et celles des nouvelles constructions, sont fournies par RPS Solutions pour propriétés résidentielles, une société d'évaluation immobilière canadienne de premier plan. Les prix médians provinciaux sont calculés en utilisant une moyenne pondérée des valeurs médianes collectées dans les régions étudiées.
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2 Les prix médians pondérés provinciaux de Royal LePage sont basés sur un modèle pondéré utilisant les ventes dans chaque région. |
Les Québécois se montrent davantage optimistes que leurs homologues du reste du pays vis-à-vis de l'économie canadienne
Selon un nouveau sondage de Royal LePage, mené par Burson3, 65 % des Québécois se disent confiants envers l'économie du pays aujourd'hui, soit la plus grande proportion de toutes les provinces canadiennes, incluant 8 % qui sont très confiants. En revanche, 26 % des répondants québécois affirment ne pas être confiants vis-à-vis de l'économie canadienne.
« Les Québécois sont souvent plus optimistes vis-à-vis de l'économie par rapport au reste du Canada », illustre M. St-Pierre. « D'une part, notre marché immobilier est historiquement moins sujet à de grandes fluctuations étant donné la stabilité relative de son immigration et de son flux migratoire interprovincial. Le Québec est moins exposé aux mouvements brusques qui peuvent amplifier les cycles de ralentissement ou d'effervescence dans d'autres grandes provinces. Cela contribue à une perception plus sereine du marché, même en période d'incertitude. »
Parmi les Québécois qui souhaitent acheter une propriété cette année, la moitié (48 %) ont choisi de repousser leur projet en raison du conflit commercial persistant avec les États-Unis, ce qui est en phase avec la tendance nationale (49 %).
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Les baisses de taux alimentent l'appétit des acheteurs
En dépit de l'incertitude économique et politique, les deux dernières réductions consécutives du taux directeur par la Banque du Canada, en janvier et en mars, ont ramené de nombreux acheteurs précédemment écartés sur le marché. Depuis le début de l'année, nous avons constaté que la demande renouvelée des acheteurs a exercé une pression sur les prix, l'offre restant faible dans toute la province.
« Les baisses de janvier et de mars ont agi comme un catalyseur pour plusieurs acheteurs qui avaient temporairement quitté le marché en raison des taux élevés. Malgré l'incertitude ambiante, cette nouvelle baisse semble avoir suffi à rouvrir l'accès à la propriété pour certains et à relancer l'intérêt pour d'autres, contribuant ainsi à maintenir une demande soutenue au premier trimestre », a déclaré M. St-Pierre.
Prévisions
Malgré l'incertitude économique persistante, Royal LePage maintient ses prévisions pour le marché résidentiel québécois en 2025. En décembre dernier, l'entreprise anticipait une hausse de 7,0 % du prix de l'agrégat d'une propriété dans la province d'ici le quatrième trimestre, pour atteindre 629 588 $. Cette projection repose sur l'hypothèse selon laquelle l'essentiel de l'activité se concentrera dans la première moitié de l'année. Royal LePage estime que la combinaison d'une demande supérieure à l'offre et d'un environnement de taux d'intérêt plus favorable continuera d'exercer une pression haussière sur les prix, en dépit de l'instabilité économique.
« Les effets de la guerre commerciale avec les États-Unis auront des effets variables d'une région à l'autre. Toutefois, le Québec peut compter sur une économie diversifiée, ce qui devrait atténuer les dommages collatéraux sur les emplois, contrairement à d'autres provinces canadiennes. Bien que la confiance des consommateurs soit inévitablement mise à l'épreuve en 2025, nous nous attendons à ce que les besoins en matière de logement soutiennent le marché immobilier résidentiel de la province », a conclu M. St-Pierre.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons-QC
Tableau des prévisions 2025: rlp.ca/T1-2025-previsions-QC
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
SOMMAIRES RÉGIONAUX
Région du Grand Montréal
Un premier trimestre exceptionnellement actif suivi d'une légère modération au printemps
Dans la région du Grand Montréal, le prix de l'agrégat4 d'une propriété a commencé l'année 2025 sur une hausse de 7,9 % par rapport au premier trimestre de 2024 pour atteindre 625 000 $, augmentant de 1,9 % sur une base trimestrielle. Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a pour sa part augmenté de 8,3 % d'une année sur l'autre pour s'élever à 715 700 $ lors du premier trimestre de 2025, tandis que celui d'une copropriété s'est accru de 6,1 % lors de la même période pour atteindre 490 500 $.
« Les mois de janvier et février ont été particulièrement dynamiques, ce qui a donné un élan remarquable au marché au début de l'année », indique Marc Lefrançois, courtier immobilier, chez Royal LePage Tendance. « Mais il faut rester prudent : ce n'est pas nécessairement le portrait qui se dessine pour le printemps. »
Alors que le deuxième trimestre est habituellement plus actif en raison de la saisonnalité du marché, M. Lefrançois s'attend à une modération de l'activité au cours des prochains mois. Il cite l'incertitude économique ambiante, les élections fédérales à venir et surtout les effets psychologiques de tarifs douaniers additionnels potentiellement imposés par les États-Unis comme des facteurs pouvant freiner les intentions d'achat, temporairement.
« La question tarifaire pèse plus lourd ces jours-ci que les baisses de taux d'intérêt. Même avant leur application, ces mesures ont généré beaucoup d'anxiété chez les ménages. Toutefois, comme la grande région de Montréal est de façon générale moins exposée au secteur industriel, la perception du risque s'en trouve atténuée, de sorte qu'il est plutôt rare que les acheteurs reportent leur projet à cause d'un enjeu géopolitique », nuance-t-il.
Néanmoins, si un ralentissement plus prononcé de l'économie se concrétisait, le segment du luxe pourrait être le plus affecté, particulièrement au moment où les marchés financiers sont en difficulté, analyse M. Lefrançois.
Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson, 70 % des répondants de Montréal se disent confiants dans l'économie du pays aujourd'hui, ce qui est le taux le plus élevé de toutes les grandes villes et bien supérieur à la moyenne nationale (49 %). Par ailleurs, 21 % des répondants disent ne pas être confiants. Parmi les Montréalais qui envisagent d'acheter une maison cette année, 64 % déclarent que le conflit commercial en cours avec notre voisin du sud les a incités à reporter leur projet d'achat, tandis que 36 % affirment que ce n'est pas le cas.
Malgré les nuages à l'horizon, la demande reste bien présente dans la métropole, notamment en raison de la rareté persistante des propriétés à vendre. « Tant que l'offre restera aussi limitée, cette pression continuera de soutenir les prix, même dans un contexte plus difficile », précise M. Lefrançois.
Il rappelle également l'importance pour les acheteurs comme pour les vendeurs de s'entourer d'un professionnel compétent dans un marché aussi mouvant. « Il y a une véritable mouvance qui nous pend au bout du nez. Dans ces périodes, le flair du courtier, sa lecture du terrain et sa capacité d'anticipation deviennent essentiels pour bien planifier son prochain coup. »
Malgré l'incertitude économique croissante, Royal LePage maintient les prévisions émises en décembre dernier, selon lesquelles le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région du Grand Montréal devrait enregistrer une hausse de 6,5 % au quatrième trimestre de 2025, par rapport à la même période en 2024, pour atteindre 653 165 $. Cette projection repose sur l'hypothèse que la majorité des transactions s'effectueront durant la première moitié de l'année, à un environnement de taux d'intérêt plus favorable et à un niveau d'inventaire toujours limité.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons-QC
Tableau des prévisions 2025: rlp.ca/T1-2025-previsions-QC
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
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Québec
Le marché immobilier de la région conserve sa position de tête au pays au plan de la croissance des prix
Dans la région de Québec, le prix de l'agrégat d'une propriété a débuté l'année sur une hausse de 17,0 % par rapport au premier trimestre de 2024 pour atteindre 429 200 $, augmentant de 7,1 % sur une base trimestrielle. Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a pour sa part bondi de 16,9 % d'une année sur l'autre pour s'élever à 457 600 $ lors du premier trimestre de 2025, tandis que celui d'une copropriété a grimpé de 17,5 % lors de la même période pour atteindre 323 000 $.
Selon Michèle Fournier, vice-présidente et courtier immobilier chez Royal LePage Inter-Québec, le marché est demeuré très actif au cours du trimestre, en particulier dans le segment de la copropriété, où la forte hausse des ventes découle directement du manque d'inventaire dans le segment unifamilial.
« Le marché a connu un excellent départ en 2025. Nous avons ressenti quelques soubresauts ponctuels en mars, mais la demande reste largement supérieure à l'offre, ce qui soutient les prix dans tous les segments », observe-t-elle.
L'environnement de financement devient plus exigeant pour certains acheteurs. « Plusieurs banques revoient actuellement leurs pratiques en matière d'évaluation. Dans certains cas, les prix convenus lors de l'offre d'achat dépassent la valeur estimée par l'institution prêteuse, ce qui crée un écart entre le prix d'achat et le montant effectivement financé. Cela complique certaines transactions, notamment dans les situations de surenchère. Les institutions semblent vouloir freiner la surévaluation observée dans certains secteurs de la ville », explique Mme Fournier.
Malgré le climat économique incertain à l'échelle nationale, les impacts de la guerre commerciale avec les États-Unis se font peu sentir dans la région. « Québec est une ville de services, composée en grande partie de fonctionnaires. Tant qu'il n'y a pas de pertes d'emploi concrètes, il n'y a pas de stress collectif qui freinerait les décisions d'achat. »
Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson, 66 % des répondants de la ville de Québec se disent confiants dans l'économie du pays aujourd'hui, dont 10 % qui sont très confiants. En revanche, 30 % déclarent ne pas être confiants. Parmi les résidents de la région qui envisagent d'acheter une maison cette année, 6 % déclarent que le différend commercial en cours avec notre voisin du sud les a incités à reporter leurs projets d'achat, soit le taux le plus faible de toutes les grandes villes. Par ailleurs, 94 % déclarent que cela ne les a pas incités à reporter leurs projets.
La courtière s'attend à ce que le deuxième trimestre demeure relativement dynamique, même si une légère modération est possible. « Comme ailleurs au Québec, le deuxième trimestre pourrait être un peu moins vigoureux que le premier, mais les véritables effets de la conjoncture pourraient se faire sentir qu'en juin ou juillet. Cela dit, les gouvernements s'ajustent et réorganisent leurs priorités, ce qui contribuera à amortir les éventuels impacts économiques. »
Mme Fournier recommande néanmoins aux acheteurs de prendre le temps de bien planifier leur démarche, surtout dans un contexte économique en constante évolution. « Avec la volatilité des marchés boursiers, certains acheteurs qui comptent sur des placements pour financer leur achat pourraient voir leur capacité réelle d'emprunt ou de mise de fonds fluctuer. Il est important de faire le point avec son conseiller financier et son courtier immobilier avant de prendre une décision. Une bonne préparation permet de faire des choix plus judicieux et durables », souligne-t-elle.
Malgré le contexte économique actuel, Royal LePage maintient ses prévisions de décembre, anticipant que le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région de Québec augmentera de 11,0 % au quatrième trimestre 2025, par rapport au même trimestre de l'année précédente, pour atteindre 444 666 $.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons-QC
Tableau des prévisions 2025: rlp.ca/T1-2025-previsions-QC
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Gatineau
Un marché à deux vitesses selon le type de propriété et le secteur
Dans la région de Gatineau, le prix de l'agrégat d'une propriété a débuté l'année sur une hausse modeste de 4,3 % par rapport au premier trimestre de 2024 pour atteindre 457 600 $, reflétant une augmentation de 2,9 % sur une base trimestrielle. Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a pour sa part augmenté de 8,3 % d'une année sur l'autre pour s'élever à 575 000 $ lors du premier trimestre de 2025, tandis que celui d'une copropriété a affiché un déclin de 2,0 % lors de la même période pour atteindre 322 000 $.
« Les propriétés bien positionnées autour de 450 000 $ continuent de susciter beaucoup d'intérêt, et certaines font encore l'objet de surenchères », souligne Karine Séguin, courtier immobilier chez Royal LePage Vallée de l'Outaouais. « En revanche, les maisons nécessitant des travaux ou dont le prix dépasse 550 000 $ rencontrent davantage de résistance. »
Le marché de la copropriété affiche lui aussi des contrastes. « On note un ralentissement pour les condos au-delà de 400 000 $, mais ceux avoisinant 300 000 $ conservent leur attrait. C'est un segment qui, malgré tout, surprend par sa stabilité. »
La dynamique varie fortement selon le secteur. Alors que les quartiers centraux demeurent prisés, le recul est plus marqué dans les secteurs ruraux, où les délais de vente s'allongent.
Si la septième baisse consécutive du taux directeur de la Banque du Canada, en mars, a ravivé un certain intérêt, les facteurs d'incertitude économique restent bien présents. Les craintes liées à l'emploi, notamment dans la fonction publique fédérale, pèsent lourd dans la balance.
« Ce ne sont pas que les élections fédérales qui inquiètent les gens ici, mais aussi l'instabilité économique et politique avec les voisins du sud. Même si le marché de l'emploi de la région outaouaise n'est pas concentré dans des secteurs mis à mal par l'imposition de droits de douanes supplémentaires, on note un certain sentiment d'incertitude auprès de la population. Parallèlement, la fonction publique fédérale, qui a déjà observé un remaniement lors de l'arrivée en poste du nouveau premier ministre canadien Mark Carney, pourrait être restructurée au lendemain des résultats de l'élection du 28 avril. »
Selon elle, les véritables effets de cette incertitude devraient se faire sentir au troisième trimestre, alors que plusieurs ménages chercheront à se repositionner avant la rentrée scolaire. « Le marché est encore dynamique, mais tout porte à croire qu'on verra un ralentissement plus marqué dans la deuxième moitié de l'année. »
Selon un récent sondage de Royal LePage, mené par Burson, 49 % des répondants de la région d'Ottawa-Gatineau se disent confiants dans l'économie du pays à l'heure actuelle, dont 7 % qui sont très confiants. En revanche, 44 % déclarent ne pas être confiants. Parmi les résidents de la région qui envisagent d'acheter une maison cette année, 38 % déclarent que le différend commercial en cours avec notre voisin du sud les a incités à reporter leurs projets d'achat. Par ailleurs, 62 % déclarent que cela ne les a pas incités à reporter leurs projets.
Dans ce contexte, la préparation est plus que jamais de mise. « Que l'on soit acheteur ou vendeur, il faut établir une stratégie claire avec son courtier. La préqualification hypothécaire est déterminante, et en tant que vendeur, il ne faut pas négliger les détails. Une propriété, ça se présente comme une entrevue : la première impression est essentielle. »
Royal LePage prévoit que le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région de Gatineau augmentera de 6,0 % au quatrième trimestre 2025, par rapport au même trimestre de l'année précédente, pour atteindre 471 594 $.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons-QC
Tableau des prévisions 2025: rlp.ca/T1-2025-previsions-QC
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Sherbrooke
Croissance marquée des prix, malgré la prudence accrue des acheteurs
À Sherbrooke, le prix de l'agrégat d'une propriété a débuté l'année 2025 sur une hausse de 7,8 % par rapport au premier trimestre de 2024 pour atteindre 395 500 $, représentant une hausse de 5,7 % sur une base trimestrielle. Pendant ce temps, le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a augmenté de 9,7 % d'une année sur l'autre pour s'élever à 437 100 $ lors du premier trimestre de 2025.
« Le marché immobilier de Sherbrooke a entamé 2025 sur une lancée soutenue, avec une hausse notable des prix dans tous les segments. Malgré un contexte économique incertain, les acheteurs sont toujours au rendez-vous, et la demande reste forte, particulièrement pour les propriétés affichées près du prix médian, où les offres multiples demeurent fréquentes », explique Jean-François Bérubé, courtier immobilier agréé chez Royal LePage Évolution EB.
Le courtier note toutefois un changement dans le comportement des acheteurs, exacerbé par la croissance continue des prix des maisons.
« Les acheteurs font plus souvent preuve de résistance qu'avant et se permettent de négocier suite à l'inspection », fait remarquer M. Bérubé. « Ce changement d'attitude est plus fréquent dans le marché d'entrée de gamme où les scénarios d'offres multiples et de surenchères sont encore d'actualité. »
Concernant les tensions commerciales, M. Bérubé ne constate aucun impact direct pour le moment sur le marché résidentiel local.
« Les acheteurs ne semblent pas encore freinés par les incertitudes liées aux droits de douane ou aux mesures protectionnistes », observe-t-il. « Cela dit, Sherbrooke compte plusieurs entreprises exportatrices, notamment dans les secteurs du bois et des pâtes et papiers, qui pourraient être affectées si le gouvernement américain poursuit dans cette voie. Si l'environnement économique de ces industries se détériore, il pourrait y avoir un effet indirect sur le marché immobilier, mais ce n'est pas le cas pour l'instant. »
Selon le sondage de Royal LePage, mené par Burson, 63 % des résidents de Sherbrooke se disent confiants envers l'économie du pays aujourd'hui, dont 6 % qui affirment être très confiants. Parallèlement, 27 % affirment ne pas être confiants vis-à-vis de l'économie canadienne. Parmi les Sherbrookois qui cherchent à acheter une maison cette année, 25 % affirment que le différend commercial en cours avec notre voisin du sud les a amenés à reporter leurs projets d'achat d'une maison, alors que 75 % ont choisi de le maintenir malgré ce contexte.
Royal LePage prévoit désormais que le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région de Sherbrooke augmentera de 9,5 % au quatrième trimestre 2025, par rapport au même trimestre de l'année précédente, pour atteindre 409 859 $. Cette prévision a été revue à la hausse afin de refléter l'activité soutenue observée lors du premier trimestre de l'année.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons-QC
Tableau des prévisions 2025: rlp.ca/T1-2025-previsions-QC
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Trois-Rivières
Le marché résidentiel poursuit sa lancée, stimulé par l'effet cumulé des baisses de taux
Dans la région de Trois-Rivières, le prix de l'agrégat d'une propriété a débuté l'année 2025 sur une hausse de 11,9 % par rapport au premier trimestre de 2024 pour atteindre 379 600 $, augmentant de 4,6 % sur une base trimestrielle. Le prix médian d'une maison unifamiliale détachée a pour sa part augmenté de 17,8 % d'une année sur l'autre pour s'élever à 432 700 $ lors du premier trimestre de 2025.
Le marché immobilier trifluvien a poursuivi sur sa lancée au premier trimestre de 2025, porté par un contexte d'assouplissement graduel des taux d'intérêt.
« Il aura fallu plusieurs baisses de taux avant de sentir un vrai déclic, mais la réduction de janvier, puis celle de mars, a clairement eu un effet d'entraînement sur les ventes. Le marché a réagi, et rapidement », résume Martin Leblanc, courtier immobilier chez Royal LePage Centre. « Malgré un climat d'incertitude marqué par les élections à venir et les menaces tarifaires, le marché demeure résilient. On a longtemps évolué dans une forme de certitude, mais les dernières années nous ont appris à composer avec des vents contraires. »
Selon le sondage de Royal LePage, mené par Burson, 66 % des résidents de Trois-Rivières se disent confiants envers l'économie du pays aujourd'hui, dont 7 % qui affirment être très confiants. Parallèlement, 25 % affirment ne pas être confiants vis-à-vis de l'économie canadienne. Parmi les Trifluviens qui cherchent à acheter une maison cette année, 72 % affirment que le différend commercial en cours avec notre voisin du sud les a amenés à reporter leurs projets d'achat d'une maison, alors que 28 % ont choisi de le maintenir malgré ce contexte.
Royal LePage prévoit désormais que le prix de l'agrégat d'une propriété dans la région de Trois-Rivières augmentera de 9,0 % au quatrième trimestre 2025, par rapport au même trimestre de l'année précédente, pour atteindre 395 561 $. Cette prévision a été revue à la hausse afin de refléter l'activité soutenue observée lors du premier trimestre de l'année.
Tableau des prix - 1er trimestre 2025: rlp.ca/T1-2025-prix-des-maisons-QC
Tableau des prévisions 2025: rlp.ca/T1-2025-previsions-QC
Tableau - Sondage sur la confiance des consommateurs:
rlp.ca/sondage-confiance-consommateurs-2025
Actifs médias de Royal LePage
La salle des médias de Royal LePage contient de nombreuses images libres de droits, de même que des vidéos de bobine B, à titre gracieux.
À propos de l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage
L'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage présente des renseignements sur les trois types d'habitation les plus courants, à l'échelle nationale et dans les 64 plus grands marchés immobiliers au pays. Les valeurs des maisons présentées dans l'Étude sur le prix des maisons de Royal LePage sont fondées sur la Synthèse du marché immobilier canadien de Royal LePage, un document produit chaque trimestre à l'aide des données de l'entreprise, en plus des données analytiques de RPS Solutions pour propriétés résidentielles, la source de confiance pour les renseignements et les analyses sur le secteur immobilier résidentiel au Canada. Les prix médians provinciaux sont calculés en utilisant une moyenne pondérée des valeurs médianes collectées dans les régions étudiées. En outre, des commentaires sur les tendances du marché de l'habitation et des données sur les prix et les valeurs prévisionnelles sont fournis par les experts en immobilier résidentiel de Royal LePage, sur la base de leurs opinions et de leur connaissance du marché.
À propos du sondage Burson
Burson a utilisé le panel en ligne Léger Opinion pour sonder 2 417 Canadiens âgés de 18 ans et plus. Un suréchantillon robuste a été recueilli dans 10 grandes villes du Canada (Toronto, Vancouver, Montréal, Winnipeg, Regina, Calgary, Halifax, Ottawa, Edmonton et Québec) ainsi que dans des villes potentiellement touchées par les tarifs douaniers (Saint John, Trois-Rivières, Sherbrooke, Fort McMurray, Abbotsford, Windsor, Oshawa, Hamilton, Kitchener-Waterloo et Thunder Bay). Le sondage a été réalisé entre le 2 et le 9 avril 2025. Une pondération a été appliquée en fonction de l'âge et du sexe au sein des régions et des villes, sur la base des chiffres du recensement de 2021. Aucune marge d'erreur ne peut être associée à un échantillon non probabiliste (c'est-à-dire un panel web dans ce cas). À des fins de comparaison, un échantillon aléatoire de 2 417 répondants aurait une marge d'erreur de ±2 %, 19 fois sur 20.
À propos de Royal LePage
Au service des Canadiens depuis 1913, Royal LePage est le premier fournisseur au pays de services aux agences immobilières, grâce à son réseau de près de 20 000 professionnels de l'immobilier répartis dans 670 bureaux partout au Canada. Royal LePage est la seule entreprise immobilière au Canada à posséder son propre organisme de bienfaisance, la Fondation Un toit pour tousMD de Royal LePageMD, qui, depuis 25 ans, vient en aide aux centres d'hébergement pour femmes et enfants ainsi qu'aux programmes éducatifs visant à mettre fin à la violence familiale. Royal LePage est une société affiliée de Services Immobiliers BridgemarqMD, une entreprise inscrite à la Bourse de Toronto sous le symbole «TSX : BRE ». Pour en savoir davantage, veuillez consulter www.royallepage.ca.
Royal LePageMD est une marque de commerce déposée de la Banque Royale du Canada, utilisée sous licence par Services Immobiliers BridgemarqMD.
SOURCE Royal LePage Real Estate Services

Contact média: Dominic Blais, Burson pour le compte de Royal LePage, [email protected], 438-988-6382
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